Et malheur à celle (moi en l’occurrence) qui propose de sortir un reste de baguette de la veille du congélateur ou pire encore du pain de mie (Inculte va !) :@
Le seul problème est que même si on aime le pain à la folie il arrive qu’il y ait des restes, après tout on n’est que 3 à table chaque midi et une baguette à 3, c’est parfois trop. Mais que faire des restes…? Je déteste gaspiller !
Il y a quelques semaines de ça, juste avant mon départ en vacances (qui fera l’objet d’un prochain billet), j’ai décidé de débarrasser le congélateur du bureau de ses rataillons de pains qui empêchaient de fermer la porte du frigo et bouchaient l’accès aux glaces et sorbets bientôt de saison (mwé, c’est beau de rêver).
N’empêche que j’ai récolte une quantité de pain rassi impressionnante… suffisante pour nourrir une basse cour entière de poules et autres gallinacées. Mais que faire avec tout ce pain devenu immangeable…?
J’ai laissé rassir franchement tous ces morceaux de baguettes dans un coin de mon appart avant de m’en servir pour lancer un nouveau défi à Mister FOUR.
Un Pudding !!! Comme Maman faisait quand j’étais petite. C’est marrant parce qu’à l’époque, je détestais ce genre de gâteau bien lourd – bien klouk, comme on dit chez moi. Et me voilà pourtant en train de reproduire les recettes de Maman et même de lui demander ses trucs et astuces pour ne rien rater de la recette ancestrale.
Je vous la livre telle quelle (vous allez voir c’est hautement scientifique tout ça):
- L’équivalent de 2 baguettes (ou autre type de pain) bien rassi, bien dur, cassage de dent garanti,
- Du lait,
- Du sucre,
- 2 œufs,
- 1 sachet de sucre vanillé,
- 2 cuillères à soupe de crème liquide ou de beurre fondu,
- et le petit plus qui fera la signature de votre pudding : pépites de chocolat, raisons secs, fruits confits divers et variés, quelques rasades de café fort ou de rhum…
C’est après que ça se corse (non, je blague). Il faut réduire le pain en chapelure grossièrement avec les mains ou avec le mixer puis le verser dans un grand bol. Dans un autre bol, on mélange le lait, les œufs battus, le sucre, le sucre vanillé, le beurre ou la crème. On recouvre le pain de cet appareil.
Mais comment doser les liquides? Rien de plus simple: Il faut que le pain détrempe mais pas trop, il doit boire le liquide comme une éponge sans en rendre trop. Le but est que le mélange ressemble à une bouillie épaisse. D’où l’absence de quantités précises, fonction du type de pain, de vos goûts en matière de sucre, de consistance, etc… Il faut se lancer et rajouter au fur et à mesure en fonction…
Personnellement, je dose le sucre dans le creux de ma main et je ne dépasse pas 2 petites paumes de mains. Et oui, c’est extrêmement précis la pâtisserie avec Bibi! Pour la consistance, un genre de grosse bouillie épaisse difficile à travailler me convient mais là encore c’est selon si vous soulez un pudding plus ou moins compact à la sortie du four.
Une fois le mélange bien… mélangé, on ajoute les petits plus et on enfourne dans un moule prévu à cet effet à 200° pendant 45 minutes.
Autre petite astuce qui vaut bien d’être partagée(succès garanti): avant de mettre son pudding au four, on beurre le moule tant qu’il est encore vide, cela va de soit, on y ajoute du sucre qu’on fait rouler sur les parois, on enlève le surplus et on verse l’appareil dans le moule. Quand le pudding sortira du four, il sera caramélisé sur les bords et légèrement croustillant… vous m’en direz des nouvelles.
Ce pudding est parfait pour le petit déjeuner « trempé dans un café »… dixit Maud, ma collègue!
Et vous, quelles sont vos recettes préférées avec des vieux restes…?