Aucune gambette n’a été maltraitée pendant ce shooting !
Décidément, c’est 3615 MYLIFE, ici !
J’arrête pas de raconter ma vie tout à fait passionnante sur ce blog et visiblement, personne ne m’a encore jeté de cailloux. Au contraire, vous avez l’air d’en redemander (j’me trompe?)
Récemment, on m’a demandé de parler de l’épilation définitive. Autant j’étais flatée qu’on me demande conseil sur cette épineuse question, autant c’est loin d’être évident à amener sur le blog, entre 3 cakes et 2 contours de l’oeil. Et sans lâcher des mots crus comme SIF (pas le produit pour le ménage… si tu vois ce que je veux dire… tu vois pas…? Attends un peu plus bas, j’en reparlerai… teasing !), c’est vraiment un exercice de style.
Mais quand on me demande, je m’exécute !
Alors, par où commencer? Et bien par le début, sans doute. Soyons clair, le mot « définitive » est là pour faire joli, pour donner envie d’acheter de la prestation à 4.000 boules mais n’est absolument pas conforme à la réalité. Je n’entrerai pas dans dans le débat laser/ lumière pulsée, Mlle Gima a fait un très bel article sur le sujet. Mais, il faut savoir qu’aucune méthode n’est 100% définitive. C’est essentiellement une question de réaction de la personne au traitement. Tout le monde n’est pas égal devant le poil.
N’ayant pas vocation à me la jouer grande pro, je me contenterai de vous raconter mon expérience perso qui est assez cocasse et vous permettra sans doute d’éviter quelques mauvaises surprises.
Il y a 10 ans donc, j’ai commencé par une petite zone (mais essentielle) : les aisselles. Je me renseigne, je choisis parmi les quelques instituts et cliniques qui proposent cette nouvelle méthode (pour l’époque) et je vais à l’endroit qui me paraissait alors le plus sérieux (bien mal m’en a pris, mais je ne le saurais que trop tard).
Je vais à la première séance qui est en fait une simple consultation (gratuite) pour que le médecin au bureau cossu analyse ma demande, mon type de peau, de poil. Il me parle des risques, effets secondaires, nombre de séances à prévoir et m’annonce le prix (100€ la séance, il en faudrait 10 selon le très sérieux médecin).
Je prends immédiatement rendez-vous pour la première séance, la vraie cette fois, celle où on va irradier mon poil dru et moche pour finir par l’éradiquer (à ce moment là, je crois encore à la pub qui dit « épilation définitive »).
Première séance: Je ne suis pas à l’aise, j’ai laissé poussé le vilain poil et l’ai rasé la veille comme demandé par le médecin spécialiste en médecine. Je n’ai pas pris le soleil depuis 2 mois comme prévu.
Mais, voilà que le gentil médecin vu précédemment a disparu et c’est une simple technicienne qui exécute le protocole dans une toute petite cabine où il fait 3 degrés (la fenêtre est grande ouverte). Je ne m’inquiète pas: Elle se prétend infirmière (elle est blonde, jolie et porte une blouse blanche) ! Je la crois, je n’ai pas de raison de craindre l’absence de médecin dans cette clinique réputée de Paris. La séance se passe. Je ne suis pas douillette, je ne sens absolument rien si ce n’est l’odeur peu agréable, genre cochon grillé.
Se passent comme ça 2 séances. Rien à dire jusque là. Puis arrive la 3ème séance. La prétendue infirmière n’est pas du tout contente des résultats sur mes aisselles (je précise, je suis blonde/ rousse avec une peau claire mais des poils assez pigmentés ——> normalement, le type le plus adéquat). Elle me dit qu’il faut augmenter l’intensité de la machine et enlever le gel de contact qui empêche (?) le laser d’aller jusqu’au bulbe. Là, je m’interroge mais je ne suis pas en position de dire quoique ce soit (moitié nue sur la table). Mais pourquoi n’ai-je rien dit ?!
La méchante infirmière me brûle avec sa fabuleuse idée. Et, elle me brûle bien comme il faut. 2ème degré et tout le tralala. Obligée de rester les bras en l’air pendant plusieurs jours. Biafine et débardeurs sont mes seuls aliés pendant plus d’une semaine. J’ai mal à en pleurer !
Bien sûr, je ne suis pas retournée finir mes séances là-bas (payées une par une heureusement). Pourquoi avoir voulu se précipiter ? C’est d’autant plus nul que ça avait drôlement bien fonctionné. Pendant les 7 années suivantes, je n’ai eu besoin de faire que 3 retouches chez mon médecin de famille qui, entre temps, avait acquis la compétence en la matière.
Et puis, l’année dernière, l’envie est revenue (le poil dru aussi). La démocratisation de la pratique et les avis sur le net aidant, je jette mon dévolu sur un autre lieu (moins tape à l’œil). Cette fois, je décide d’y aller très remontée et de jouer carte sur table avec la personne qui me recevra.
Ici, pas de faux semblants : Le lieu est simple mais propre. Le médecin « caution sérieuse » n’est pas là et c’est la jeune femme qui exécute qui me reçoit. Soit, elle n’est pas médecin, sans doute pas infirmière et porte un bête jean avec sa blouse mais c’est elle et elle seule qui gère tout de A à Z. Une vraie prise en charge.
Je la laisse me débiter son discours avec un peu d’appréhension. Je relève les points essentiels, traque la faille. Puis, à mon tour, je lui balance toute mon histoire et lui dit que je l’ai à l’œil. A la première action étrange, je me casse direct sans attendre qu’elle m’installe sur la table et me torture.
Je suis agréablement surprise car son discours est très cohérent et emprunt de bon sens. Mon histoire ne la surprend pas quand je lui nomme le lieu où j’avais été précédemment « massacrée ».
Elle me fait les recommandations de base. Elle m’annonce la douloureuse (220€ la séance. Cette fois, j’ai décidé de faire la totale mais pas touche à mon SIF hein… t’as vu je l’ai replacé ce mot tabou qui désigne la partie poilue la plus intime de l’être humain, et que j’ai appris en faisant mes recherches, aka le sillon interfessier… tellement glam).
La 1ère séance se passe très bien. La jeune femme m’explique ce qu’elle fait : l’intensité de l’appareil, le gel de contact, les lunettes de protection, la nécessité de la Biafine en fin de séance et les jours suivants. Finalement, ce n’est pas tellement l’âge ou le diplôme de la personne qui va pratiquer l’acte mais son côté humain et compétent, la cohérence du geste avec le protocole vu en amont.
Les séances suivantes sont assurées par la même jeune femme. Très agréable, à l’écoute, elle me reconnait, vérifie l’état de ma pilosité (je ne sais pas comment elle fait, je ne vois rien personnellement), n’augmente pas l’intensité du laser même quand je lui dit que je trouve la repousse trop importante lors de la 4ème séance (je la teste bien sûr, je ne suis pas folle). Je suis vraiment bluffée par le côté très pro de la jeune femme même si elle n’est pas médecin.
Au moment où j’écris cet article, j’ai terminé ma 5ème séance. Voilà donc 6 semaines que je n’ai pas touché un épilateur et n’en ressens pas le besoin. Les séances ne sont absolument pas douloureuses. Pas besoin de crème anesthésiante (je vous l’ai dit, je ne suis pas douillette, c’en est presque frustrant de ne rien sentir… l’effet psychologique tout ça…)
Le tarif de la prestation a été bien défini dès le début et je suis à la lettre les conseils prodigués. Le résultat est impressionnant. Le problème est qu’on devient vite accro et on cherche la petite bête : On traque le moindre poil qui reste et du coup, on ne voit plus que lui. Oserais-je sortir avec 2 poils sur le genou et un micro duvet blond sous les bras ?
Tout ça pour vous dire qu’il n’y a pas de miracle en matière d’épilation dite définitive. Il y a des gestes de sécurité à respecter et un protocole à suivre à la lettre pour que ça fonctionne bien. N’écoutez pas les avis des personnes qui disent « Tel institut est nul car sur moi, ça n’a rien donné ». Croyez plutôt les commentaires de personnes qui parlent de la sécurité, de l’hygiène et de la qualité d’écoute de l’institut où vous souhaitez aller.
Et surtout on arrête de croire que le poil est éradiqué ad vitam aeternam. C’est faux ! L’épilation laser s’entretient de temps en temps.
Bon, après ce discours fleuve sur ma vie/ mes poils, on récapitule vite fait et je vous lâche la grappe.
Rasage 2 jours avant la séance, lunettes de protection et gel de contact impératifs pendant, Biafine 3 jours après. Crème anesthésiante seulement pour les chochottes (c’est bien de sentir l’effet : au moindre doute sur la douleur ressentie, on demande d’arrêter et on ne se retrouve pas brûlée au 2ème degré). Après une séance, on n’hésite pas à épiler pour achever le poil qui se croirait encore le bienvenue par ici. Et zou, à nous les gambettes lisses !
Pour celles qui lisent ces lignes, félicitations ! Vous êtes arrivées au bout de l’article le plus long et le moins illustré de ce blog. Désolée pour celles qui se sont perdues ou endormies en cours de route.
Je vous propose un petit concours dès vendredi pour me rattraper. Bonne journée. Bisoux.
EDIT – UPDATE en octobre 2015 :
Voilà 3 ans que j’ai terminé les séances d’épilation laser dans cet institut.
Malheureusement, je ne peux pas vous en donner les coordonnées car il a déménagé et je ne l’ai pas retrouvé. Néanmoins, je peux faire un point sur les mois qui ont suivi et le résultat aujourd’hui.
Il m’avait été préconisé 6/7 séances en tout pour 3 zones (aisselles, demi jambes, maillot). J’ai respecté les dates de rendez-vous et le nombre de séances. J’aurais pu arrêter avant parce que le résultat était probant dès la 3ème séance. En fait, plus le temps passe, moins les poils repoussent et on est tenté d’arrêter. C’est un peu bête, à mon sens car les 3 séances suivantes viennent vraiment donner un coup de massue aux derniers poils récalcitrants. Avec le temps, il m’est resté un léger duvet que je sens au toucher mais que personne ne voit, sauf à mettre le nez sur mes jambes.
En 2014, j’ai tout de même souhaité faire une séance d’entretien (la 8ème donc). C’était juste avant de partir en vacances, j’avais envie d’être tranquille pour tout l’été. J’ai bien fait : les effets de la séance ont duré 6 mois sans aucune repousse.t en 2015, faute de pouvoir retrouver les coordonnées de l’institut pour ma séance d’entretien annuel, je me suis rabattue sur la lumière pulsée à la maison. C’est à dire que sans retouche, je me rends compte qu’un petit tiers des poils commence à repousser et la sensation ne me plait pas (c’est très personnel mais j’aime la peau fraichement épilée, douce et sans aucune irrégularité). La lumière pulsée à la maison est un peu moins violente que le laser mais c’est tout de même très probant. 3/4 séances par an suffisent à garder la peau douce, sans poil.
Pour conclure, aucune méthode n’est vraiment définitive (et heureusement quelque part, vu que tout ça reste essentiellement une question de mode) mais j’ai trouvé une routine vraiment efficace et longue durée. M’épiler n’est plus une question, ça ne fait plus partie de mon quotidien et ça me laisse du temps pour plein d’autres choses. Certes, ma façon de faire est plus couteuse que le rasoir mais ça me convient et pour rien au monde, je ne reviendrai en arrière.
Et vous, le laser, ça vous tente?
>J'ai lu jusqu'au bout! Et j'ai appris un mot ^^
>Ah voilà l'article que j'attendais ! 😀
Merci d'avoir partagé ton expérience, et d'avoir donné ton avis. Comme je ne connais personne (ou du moins je ne le sais pas ^^) qui a tenté l'expérience, j'suis preneuse d'info.
Ça fait quelques temps que j'y pense mais je ne me suis pas encore lancée dans cette "aventure"… affaire à suivre !
Sinon je connaissais la définition de SIF…. très très glam… ! 😛
>Ton article est très intéressant.
J'avais tout essayé : la cire, la pince et même l'épilation électrique (une véritable torture dont j'ai encore quelques cicatrices)
Et puis j'ai testé l'épilation à la lumière pulsée pour le visage. C'est mon médecin de famille qui pratique cette méthode depuis une dizaine d'années – un pionnier pour la province. Lunettes, gel et crème protectrice après : tout y est!
Comme je suis très brune avec des poils bien noirs, je peux vraiment voir la différence. Il n'y a pratiquement plus un seul poil sur les joues ni sur la lèvre supérieure. C'est absolument bluffant. Par contre, l'endroit qui fait encore un peu de résistance, c'est sous la lèvre inférieure… mais comme tu le dis si bien, c'est parce qu'on devient perfectionniste et qu'on se rêve lisse comme un oeuf 😉
Question tarif, ça me coûte environ 40€ pour tout le visage et j'ai pris l'habitude de faire un entretien environ tous les 2 mois. C'est aussi très bon pour la peau et je ne pourrais plus m'en passer.
>Tres interessant ton article que j'ai egalement lu jusqu'au bout. J'ai essaye l'epilation definitive sous les aisselles (electrique pour 3 seances puis 4-5 seances de laser), il y a 8 ans maintenant. A l'epoque je l'avais fait chez mon dermatologue qui m'a dit qu'elle avait constate que les resultats etaient plus durables si on commencait par l'electrique. Et je dois dire que j'ai ete chanceuse mon poil a bien reagi et il n'y en a qu'une dizaine qui repoussent sous chaque bras, meme apres 8 ans meme si il commence a y en avoir un peu plus ce n'est pas encore la foret vierge comme avant.
>Je l'ai lu jusqu'au bout!
Article très intéressant, d'autant plus que moi aussi, j'aimerais bien y passer quand mon compte en banque me le permettra.
Merci pour cet article!
>Les filles, vous êtes formidables. Vous avez toutes lu cet article jusqu'au bout visiblement.
J'espère vous avoir donné quelques pistes dans vos recherches de l'institut idéal. Et n'hésitez pas à me poser d'autres questions par mail, si besoin, je suis inépuisable sur le sujet.
>intéressant ton article, par contre la zone de texte est large, du coup c'est pas top top pour lire.. 🙂
Bisous miss sans poils !
>Bon bah j'ai tout lu !
Et de une, tu as de belles jambes tu sais 😉
Et de deux, merci pour ce bel article qui donne un bon aperçu sur le sujet.
Bien vu les recommandations du genre "on s'arrête dès que ça brûle".
>J'ai tout lu, j'aime bien les longs articles^^