Ça fait un petit moment que ce joli flacon est paisiblement installé sur le rebord de ma baignoire. Ça fait presque autant de temps que je m’en aspèrge les poignets le matin avant de partir travailler.

Mais pour une raison que j’ignore, je n’arrive pas à expliquer raisonnablement ce qui me plait dans cette nouvelle fragrance de la maison Roger et Gallet. Pourtant, en y réfléchissant et après avoir effectué quelques recherches sur la création du dernier né de cette belle maison de tradition, c’est assez évident et logique.

D’abord, le papa de ce parfum n’est autre que Francis Kurkdjian himself (c’est juste le nez qui a créé le Mâle de Jean Paul Gaultier, le parfum d’Elie Saab, ou encore Lily chic d’Escada, pour ne citer que ceux là). Et justement, c’est un indice puisque j’aime déjà les odeurs de ces parfums. 

Ensuite, il y a le joli flacon au look bien rétro comme j’aime.

Et n’oublions pas le contexte qui entoure cette nouvelle fragrance. On est clairement dans un jardin méditerranéen. Quand la marque nous explique qu’elle s’est inspirée de l’Estérel, forcément, je verse ma larme (#ChezMoi).

Et qui dit jardin provençal dit : mandarine, carvi et… figuier, forcément. L’usage de la figue est tout à fait intéressant et change de ce qu’on a l’habitude de sentir. Ici, la figue est traitée dans toute sa déclinaison : la feuille pour le côté vert, la pulpe pour le côté sucré et la fleur pour le côté évanescent. Avec le carvi et le bois de cèdre, on ajoute une note boisée et épicée. Les agrumes terminent la liaison de cette eau gourmande et légère à la fois. C’est un vrai plaisir, tout en douceur, tout en fraîcheur.  

Voilà, c’est peut être pour tout ça que j’aime dans ce parfum. Ce n’était pas si compliqué en fait 🙂