Si on m’avait dit un jour que j’irais cueillir des asperges avec Yannick Alleno, j’aurais éclaté de rire en n’y croyant pas un seul instant. Mais alors vraiment pas. Jusqu’ici, j’avais plutôt tendance à croire que le Chef étoilé du Meurice restait bien sagement dans son palace et se faisait livrer les fruits et légumes sans les avoir vus auparavant. Quant à moi, la cueillette… Bon bref…

Et pourtant, à l’instar d’Alain Passard qui est en constante recherche de beaux produits issus de la terre, Yannick Alleno attache une grande importace au terroir. Et c’est comme ça que par un beau matin de juin (au sens littéral puisque nous avons eu un temps sublime pour l’occasion), suite à une riche idée d’Electrolux, la marque d’électroménager qui équipe aussi bien la cuisine des ménagères (#ExpressionNaze) que celle des grands Chefs, Yannick (ouais, c’est mon poto maintenant) a accompagné une joyeuse troupe de blogueurs mal réveillés à travers l’Ile de France pour découvrir les richesses du terroir parisien.

Au programme, visite d’une champignonnière (avec de vrais champignons de Paris dedans) et des champs d’un agriculteur qui fait revivre les légumes oubliés du terroir local. Voilà comment j’ai appris l’existence des choux d’Aubervilliers, des choux de Pontoise, de l’asperge d’Argenteuil… Non mais franchement, je suis à la ramasse, je croyais qu’il n’y avait que des cités pourries et des entrepôts de vente en gros dans ce coin (pardon, je suis la caricature de la fille du sud qui est arrivée avec certains préjugés, c’est mal). 

Après cette visite fort sympathique, retour sur Paris pour la dégustation. Et là, tout se passe sur le toit de la Mutualité. Vue à 360° sur l’ensemble des monuments de la capitale. Le toit est jonché de jardinières où poussent également des échantillons des espèces rares d’Ile de France. C’est un microcosme qu’on ne soupçonne pas. Tout ça est à couper le souffle. Je me suis pincée quelques fois pour vérifier que je ne rêvais pas.

Une petite bière, pour se désaltérer (une Galia, s’il vous plait : bière brassée dans la plus pure tradition à Paris). Quelques lamelles de champignons arrosées d’huile d’olive et de fleur de sel. Quelques radis et beurre salé pour découvrir les saveurs de ce terroir qui nous entoure et qu’on ignore pour la plupart. C’est simple le bonheur finalement.

Et après cet apéro hors du temps, hors des soucis du quotidien, au 9ème ciel (enfin au 9ème étage de la Mutualité quoi), on redescend au restaurant simplement nommé Terroir Parisien (au moins, on ne peut pas se tromper) et on peut déguster les produits dudit terroir mis à l’honneur par le chef et cuisiné sur le piano pro Electrolux.

Pour ce déjeuner, nous avons eu une entrée d’asperges d’Argenteuil façon petits pois (c’est la manière de couper l’asperge qu’on appelle petit pois). Pour continuer, nous avons déguster un filet de barbu au beurre blanc avec une duxelle de champignons de Paris. Et pour finir, chacun a choisi son dessert : Pomme au caramel et son palet breton pour ma voisine de droite, éclair au chocolat pour ma voisine de gauche et un Saint Vincent pour moi (la déclinaison locale du Saint Honoré puisque le restaurant Terroir Parisien du chef se trouve rue Saint Vincent dans le 5ème arrondissement parisien).

Un déjeuner en toute simplicité avec des produits locaux respectés et mis à l’honneur, une belle cuisson du poisson et des légumes. Un bel endroit pour bien manger, sans être obligé de vendre un rein. Et ça, j’apprécie.

Merci au Chef et à l’équipe qui nous a accompagné au cours de cette journée bucolique, qui fait du bien aux papilles, au ventre et au moral.

EDIT : Oh bah tiens, qui voilà qui boulotte encore sur la vidéo (à 2:17 pour les plus impatients) ?