Et dire que vendredi dernier, il faisait 44° à Stuttgart… Et pourtant, je n’ai pas ressenti cette chaleur torride. Enfin si, mais ça restait presque supportable car en réalité, j’ai passé la journée à me balader avec les copines blogueuses dans les jardins de Weleda.

Je suis sûre que, comme moi avant cette petite escapade, vous n’aviez aucune idée de comment étaient fabriqués les produits Weleda. Au fond, ça reste toujours un peu abstrait tant qu’on n’a pas mis les pieds à l’usine ou au laboratoire. Or, vous en conviendrez, on ne va pas dans ces lieux comme on va au supermarché. Aviez-vous ne serait ce que songé à cette drôle d’idée?

Chez Weleda, ce n’est pas l’usine que nous avons visité mais les jardins parce que c’est là que tout commence: La marque prône l’anthroposophie (wiki pour les curieux). Elle part du principe qu’on peut soigner l’humain tout en préservant l’environnement et la biodiversité. Ainsi, les jardins sont pensés comme un microcosme intelligent et bio-dynamique. Aucun engrais, aucun pesticide n’est utilisé pour cultiver les plantes présentes dans les jardins et dans les compositions de nos tubes préférés.

Le jardin de Schwäbisch-Gmund (à tes souhaits) est le plus grand que possède la marque. A lui seul, il totalise plus de 20 hectares et 250 espèces végétales différentes. On peut y croiser des canards, des moutons, des libellules et tout un tas d’autres bestioles qui sont les bienvenues ici parce qu’elles apportent forcément quelque chose à l’environnement dans lequel elles évoluent. Niveau plantes, on n’a pas été déçu du voyage : Toutes les couleurs, toutes les formes sont là, éclatantes, chatoyantes. Et bien que ce petit monde cohabite en totale liberté au milieu des champs, des étangs et des serres, ce n’est pas l’anarchie dans les allées. Il y règne même une certaine zénitude et une fraicheur très agréable quand on croise l’ombre d’un grand tilleul.

I have this thing with poppies…

Le clou du spectacle restera la cueillette des calendulas. Un peu comme des apprentis Nicolas le jardinier (en version « ça colle » « ça gratte » « y’a une bête dans ma sandale »), mes copines et moi avons joué le jeu et rempli des sots entiers de calendulas sous un soleil de plomb. Et bien, c’est là qu’on se rend compte de la pénibilité du travail (qui ne peut se faire qu’à la main pour certaines fleurs dont on ne cueille que la fleur très délicate, on laisse la tige et les feuilles). D’ailleurs, saviez vous qu’il faut plusieurs tonnes de fleurs pour obtenir un tout petit litre d’huile essentielle? Je l’ignorais (ou plutôt n’en avais pas conscience).

Une fois les fleurs récoltées et transformées en huile essentielle, elles viennent agrémenter les produits de la gamme calendula, bien connue pour soulager les gencives des bébés dont les dents commencent à pousser mais également aux propriétés cicatrisantes, anti inflammatoires… On peut aussi mettre quelques gouttes d’huile essentielle dans le bain pour se relaxer en humant les effluves hespéridées de la fleur ou faire le meilleur bain de pieds délassant du monde en ajoutant quelques billes pour s’auto masser la voute plantaire après une grosse journée de marche ou par grosses chaleurs) —> Bonheur !

C’est vraiment intéressant de voir ça de l’intérieur. On prend conscience des choses, on ne regarde plus son tube de crème de la même manière et surtout on réalise l’engagement global de la marque pour notre bien-être et celui de notre l’environnement.

Merci à Weleda (Sandra et Anne je vous bisouille) pour cette visite dont je ne reviens pas tout à fait la même. Merci à Elisabeth, notre parfaite nounou/ interprète/ guide qui a gardé le sourire en toutes circonstances. Merci aux copines qui m’ont bien fait rigolé : Delphine, Sophie, Stéphanie, Camille et Anne Lise) et sans lesquelles cette escapade allemande n’aurait pas été la même.

PS: J’en profite pour vous dire que si vous souhaitez visiter les jardins Weleda, c’est ouvert au public, tout est expliqué ici (ok, c’est en allemand, mais bon, peut être certains d’entre vous comprennent) (ça se mérite une telle visite).