En 2015, l’épilation reste un sujet un peu délicat à aborder. Moi, qui croyait que tout le monde était passé au laser depuis des lustres…. je me suis vue, dernièrement, entourée de copines qui me racontaient qu’elles continuaient à se raser les aisselles sous la douche, tous les matins. Non mais vous imaginez????? Tous les matins ! Se raser ! Sous la douche ! L’enfer !!!
Pour moi, c’est tout simplement impensable parce que les rares fois où je me suis rasée plus jeune, j’ai souffert de poils incarnés et de boutons immondes qui ont laissé des cicatrices très longtemps sur ma peau de petit cochon rose. J’ai vite sauté le pas de l’épilation laser dès que cette technique s’est démocratisée. Bien sûr, au début j’ai essuyé quelques plâtres avant de trouver l’institut sérieux qui ferait de mes jambes une surface lisse comme une patinoire. Rappelez-vous.
Aujourd’hui, ça fait plus de 10 ans que je suis passée à l’épilation laser et 3 ans que j’ai arrêté d’aller en institut. Le résultat est top et vraiment durable mais pas définitif (et non mesdames, ça n’existe pas l’épilation définitive, il revient toujours quelques poils disgracieux si on n’entretient pas sa peau). Pour obtenir une peau bien lisse et sans poil, il m’a tout de même fallu une petite dizaine de séances en institut (un sacré budget) entre les 6/7 séances de base et quelques unes en plus pour conserver les effets longue durée de la prestation initiale.
Alors, vous me direz pourquoi parler de lumière pulsée dans cet article et pourquoi faire un comparatif entre 2 appareils si le laser m’a comblée? Et bien comme aucune méthode n’est absolument définitive, il a fallu trouver une solution pour conserver les bénéfices de l’épilation longue durée. Et pourquoi pas tester l’entretien à la maison?
Il y a 3 ans j’ai donc investi dans un appareil de lumière pulsée à domicile : Le Luméa de Philips. Il était le tout premier sur le marché. Il était déjà hyper ergonomique (par rapport aux machines d’institut très volumineuses) et drôlement efficace pour un produit à utiliser tout seul chez soi. Mais depuis, des petits concurrents ont flairé le bon filon et ont aussi créé leur modèle d’épilateur à la lumière pulsée à domicile. C’est comme ça que depuis le mois de septembre, je teste le nouveau SmoothSkin Gold.
J’avais donc envie de vous faire un petit comparatif entre les 2. A force, je commence à être calée sur le sujet… Donc si vous hésitez à acheter ce genre d’appareils (c’est un investissement !), vous devriez trouver vos réponses ici (en tous cas, je vais essayer). Mais avant le petit comparatif, je rappelle le principe au cas où certaines l’ignorerait: Avant d’utiliser un épilateur à lumière pulsée, on rase la zone à traiter la veille ou le jour même puis on flash toute sa jambe, par exemple, zone après zone. Un seul passage suffit pour un résultat qui dure plusieurs semaines. Attention : si vous l’utilisez en première intention, il faudra rapprocher les séances au début pour optimiser les résultats. Ensuite, en entretien (comme moi) 3/4 fois par an suffisent amplement. Aller, c’est parti pour le benchmark 😉
Design: On commence par une question très personnelle. J’aime bien le coloris blanc et parme très girly du Luméa et sa forme de pistolet le rend assez fun et décalé. J’aime aussi l’aspect plus glamour et plus bijou du SmoothSkin, sa ligne plus douce, plus fluide lui donne un côté plus sérieux. Je dirai petit avantage au SmoothSkin par rapport à mes goûts d’aujourd’hui et parce que le noir fait moins peur à l’égo de Monsieur s’il veut vous emprunter votre épilateur, en douce.
Maniabilité/ ergonomie: Un point pour le Luméa qui est sans fil. Par contre, son format pistolet le rend un peu compliqué à manier quand il faut faire l’arrière des jambes, par exemple. On est un peu obligé de se contorsionner pour bien viser et appuyer en même temps sur la gâchette (si le contact avec la peau n’est pas bon, l’appareil ne se déclenche pas). Le SmoothSkin, quant à lui, est filaire (dommage mais je vous explique pourquoi juste après). Du coup, il est un tout petit peu moins passe partout. Il faut rester près d’une prise électrique et dérouler le fil de temps en temps, s’il s’emmêle. Par contre, son format plus allongé que le Luméa le rend aussi plus maniable. Et gros gros avantage, on n’a pas besoin de relâcher et appuyer sur la gâchette à chaque zone à traiter, l’appareil dispose d’un mode continu : on peut rester appuyé sur le bouton, le flash se lance tout seul à intervalle régulier, à condition d’être en contact avec la peau. Il suffit de faire glisser l’appareil et on sait toujours où on en est du coup.
Rapidité d’utilisation: Alors là, il n’y a pas photo, c’est le SmoothSkin qui l’emporte haut la main. Comme il est filaire (voilà le truc), il est super puissant et le flash se recharge instantanément. Pas besoin d’attendre 2, 3, 4, 10 secondes pour que l’épilateur fonctionne. C’est le gros point noir du Luméa qui est très long à recharger entre 2 flashs. Le SmoothSkin avec son mode continu glisse tou seul sur la zone à traiter. J’ai compté: je fais aisselles, maillot et demi jambes en 12 minutes quand ça me prends facilement une demi heure avec le Luméa.
Sécurité d’utilisation: Les 2 sont sans danger car le flash ne se lance qu’au contact de la peau. Petit avantage, néanmoins, au SmoothSkin car il règle tout seul l’intensité du flash en fonction de la couleur de la peau. Il n’y a rien à faire et du coup, aucun risque de se brûler. Le Luméa se règle manuellement et on peut se tromper (je me suis déjà brûlée en forçant sur le flash, croyant bien faire).
Douleur: Avantage aussi au SmoothSkin qui dispose d’un mode spécial « chochottes ». Il suffit d’appuyer sur le bouton qui va bien pour réduire l’intensité du flash. Bon, après il faut vraiment être une sacrée chochotte parce qu’honnêtement, la lumière pulsée n’est pas douloureuse, ni chez Luméa (sauf quand on se brûle mais ça ce n’est pas la faute de l’épilateur…) ni chez SmoothSkin.
Autonomie: Au moment où j’écris ces lignes, je me rends compte que je ne peux pas comparer puisque seul le modèle de chez Philips fonctionne sans fil et pose donc la question de son autonomie. Ce que je peux dire, tout de même, c’est que Luméa a une très bonne autonomie. Je l’utilise 3/4 fois par an et je ne le recharge qu’une fois par an. Pas mal, non?
Efficacité: Encore un point sensible car je pense qu’aucun des 2 ne peut gagner ou perdre ce comparatif. Ca dépend de l’usage que vous en faites, de votre assiduité, de votre pilosité, de votre couleur de peau… Pour moi, les 2 fonctionnent très bien car mon phototype est idéal pour ce genre de produit. Et comme, c’est un appareil d’entretien après avoir fait du laser, RAS.
Accessoires: Le Luméa est vendu avec 2 têtes interchangeables: une pour les petites zones, pour plus de précision et l’autre pour les plus grandes zones. Le SmoothSkin n’offre pas cette possibilité. Avantage au Luméa. Niveau accessoires, je crois que les 2 proposent, en revanche, un coffret ou un pochon et un cordon d’alimentation (oui bon, encore heureux pour un appareil électrique me direz vous). Par contre, carton rouge pour les 2. Le flash de la lumière pulsée peut être dérangeant voire dangereux pour les yeux, dommage qu’aucune des 2 marques me propose de lunettes de protection avec le kit. Ce ne serait pas du luxe….
Prix: Voilà sans doute le point que vous attendez avec impatience, pour vous décider. Lorsque j’ai acheté Luméa, il y a 3 ans, il coutait 449€. Aujourd’hui, mon vieux modèle vaut 249€ (j’ai vu qu’il existe d’autres modèles plus récents à 449€ mais je ne sais pas quelle est la différence et s’ils sont plus efficaces que l’ancien). Le SmoothSkin de son côté vaut également 449€.
En conclusion: A prix identique, pour ma part, je fonce sans hésiter sur le SmoothSkin pour sa rapidité d’usage, sa puissance et l’absence de risque de brûlure. Maintenant, si vous n’avez pas ce budget et que vous voulez tout de même tenter l’aventure, le premier modèle Luméa fait largement l’affaire pour quasiment la moitié du prix. Je crois même avoir vu passer des modèles compact à 199€ chez Philips. C’est donc à vous de voir quel usage vous faites de ce genre de produit. Dans tous les cas, c’est un investissement qui vaut largement le coup quand on veut une épilation longue durée, sans se prendre la tête.
J’espère que cette revue comparative vous a plu et a répondu à vos questions. N’hésitez pas à commenter si vous voyez d’autres choses à dire sur le sujet ou m’envoyer un mail si j’ai oublié des points essentiels. Je vous souhaite d’ici là un bon début de semaine.
Pour en savoir plus:
SmoothSkin / Luméa Philips
bonjour ,
. . . . Oh ! Merci beaucoup pour toutes ces informations .
Amicalement ,
Sheba2U .
Avec plaisir !
Tu ne l’utilises que trois ou quatre fois l’an car cela tient suffisamment longtemps l’épilation ?
Oui 3 à 4 fois par an parce que j’avais fait du laser avant. Du coup, c’est de l’entretien pas plus. Maintenant, en première intention, je pense qu’il faut l’utiliser plus souvent au début et au bout d’un moment, l’effet devient plus durable.
Depuis le temps que je me posais la question sur le laser… Je crois que je vais me laisser tenter 🙂 Gros bisous !!!!
Mais oui vas y fonces !!!!
ils ont une capacité de combien de flash ? ou est ce infini ?
A priori, j’ai lu qu’il avait une capacité de 120.000 flashs.
Mais je n’ai pas idée de ce que ça représente
Merci beaucoup pour ce comparatif très clair, ça fait qq temps que j’y pense et ça aide à se faire une opinion
J’espère avoir été utile 🙂
Super ce comparatif!!
J’ai acheté un Luméa l’année passée mais je n’ai pas encore pris le temps de faire ça correctement. Il y a un schéma de séances à suivre qui est très bien expliqué dans le mode d’emploi mais pas évident de s’y tenir avec des horaires décalés.
Par contre, je pense que ça a changé par rapport à ta version mais il est possible d’enchaîner les flashs en maintenant le bouton appuyé. Et le temps de déplacer l’appareil, l’appareil se recharge.
Ah génial si la nouvelle version est plus rapide. C’est vraiment ce que je reprochais à mon vieux Lumea. Sinon, pour le reste il est efficace ya aucun doute là dessus 🙂