La semaine dernière, j’ai été invitée à déjeuner à L’hédoniste, l’occasion pour moi de découvrir les Vins d’Alsace avec un grand V et plus particulièrement le pinot gris, bien mal connu, malgré lui.
Pour la faire courte (en ce moment, je suis débordée de travail et faire des longs romans ici devient compliqué mais je n’ai pas envie de vous délaisser non plus alors je raccourcis un peu le propos, pardon), l’hédoniste est un restaurant situé dans une ruelle proche de la rue Montorgueil.
On peut passer 34 fois devant sans y prêter attention alors que le lieu bénéficie pourtant de 2 toques au Gault et Millau. Et quand on a passé la porte d’entrée, quelques tables éparses et une grande ardoise nous invitent à un vrai moment de détente loin du tumulte de la célèbre rue voisine.
Ce que j’aime avec ce genre d’endroit, c’est qu’il n’y a pas énormément de mets à la carte (3 entrées, 3 plats et 3 desserts), signe d’une cuisine de marché, de saison et de produits ultra frais. Malgré ce peu de choix qui pourrait rebuter certains, tout fait envie : une viande, un poisson, une entrée végétarienne, des desserts de saison. Tout est bien calibré, coloré, apétissant !
La preuve :
Alors là, c’est mon entrée : Un piquillos farci au fromage de chèvre et concassée d’olives noires. Quelques feuilles de roquette, une mousseline de courgette froide et un beignet croustillant pour accompagner le tout. Une pure merveille. Des saveurs bien relevées, une vraie fraicheur en bouche, ce qui était parfait pour entamer ce déjeuner d’une des plus chaudes journées de la semaine dernière.
En photo d’ouverture de cet article, on retrouve l’entrée de ma voisine de table, j’ai nommé Plastie (que j’ai retrouvé avec plaisir, comme à chaque fois) : un rouget et sa mousseline de chou fleur avec des petites tâches de couleur par ci, par là mais je ne rappelle plus bien de quoi il s’agissait. En tous cas, Plastie semble avoir apprécié son assiette, elle a tout fini et ne m’a même pas fait goûté (vilaine ^^).
En plat, j’ai choisi l’onglet de veau aux accents indiens avec une purée de carottes incroyablement bonne, un beurre mousseux au tandoori, quelques condiments vinaigrés et une chips au cumin. Je ne vous raconte pas l’explosion de parfums en bouche !!! Moi qui adore les saveurs indiennes, j’ai été très agréablement surprise de voir la maîtrise des épices et le côté très subtil du tandoori qui n’a pas du tout cassé les autres saveurs du plat.
Quant à mon voisin d’en face, Antonin, il avait choisi la dorade et ses petits légumes de saison. Lui non plus ne m’a pas fait goûté (tout se perd, je vous jure!) mais à en croire son assiette vidée, nettoyée et propre comme un sou neuf, prête à ranger, il a du bien s’éclater la panse aussi.
Et pour accompagner tous ces jolis plats, nous avons bu des vins d’Alsace. Oui Madame ! Comme pour faire un pied de nez aux autres régions vinicoles de France, l’Alsace a décidé de mettre à l’honneur ses vins dans plusieurs restaurants de Paris pour prouver aux consommateurs que cette région, mal représentée sur les cartes des restaurants, peut accompagner un repas du début à la fin avec du vin blanc ou du vin rouge. L’opération s’appelle Paris fête les vins d’Alsace et jusqu’à aujourd’hui, on peut se faire offrir un verre de pinot gris dans l’une des bonnes adresses référencée ici.
Dépêchez vous, ça finit ce soir (ne me remerciez pas, vous savez désormais quoi faire ce soir pour éviter le blues du dimanche soir) !
Bisoux et à demain pour de nouvelles aventures.
Bon ben voilà, une nouvelle adresse à visiter inscrite sur ma liste de future Parisienne…
Mais quand est-ce que tu seras parisienne? J’veux dire pour de vrai? Tu n’arrêtes pas d’en parler mais ça me parait loin, non?
Quand tu arrives, tu as intérêt à me contacter pour qu’on aille boire un verre ensemble !
en tant qu’alsacienne, je vous le dis, nos vins sont les meilleurs, chez nous le pinot gris n’est pas méconnu, il est bel et bien présent ds tout nos petites maisons à colombages ^^
alors merci d’avoir pu fait découvrir ce petit coin de restauration avec de belles et bonnes bouteilles !!!
bisous !
J’imagine bien que par chez toi, le pinot gris n’est pas une rareté.
Mais c’est vrai que les cartes des resto parisiens ne proposent que quelques références dont le gewurtz (!) et c’est bien dommage parce qu’on s’aperçoit vite en découvrant la région qu’il n’y a pas que ça !
Bisoux