Vous avez entendu parler de cette rumeur à propos du bacon, dernièrement ? Avec les bouleversements climatiques, la sécheresse entrainerait une hausse du prix du mais et du soja (végétaux gourmands en eau). Or, ces ingrédients étant indispensable dans l’alimentation des porcs, le cours du porc augmenterait lui aussi de manière considérable au point d’engendrer une forte diminution de l’élevage porcin à cause de son coût devenu insupportable pour les producteurs. 

Et qui dit pénurie de cochon, dit adieu le bacon dans les burgers, dans les oeufs Bénédicte et dans les cupcakes (j’vous jure je fais pas ça… mais les ricains en raffolent apparemment).

Et en bon cochon mouton que je suis, j’ai failli croire dur comme fer à la rumeur… forcément, c’est Chouchou (source sûre) qui me raconte les infos, vu que je ne lis pas le journal ni ne regarde la télé. Ni une ni deux, j’ai été faire le plein de bacon… On n’est jamais trop prudent !!! En fait, si la pénurie arrive en France, ça sera ma faute parce que j’ai dévalisé le Monop du coin ^^

Ci-gît Dédé le porcinounet. Paix à son âme !  

Non mais vous voulez la vérité vraie? Vous me croyez assez naïve pour conserver un cochon entier prédécoupé dans mon congélo en cas de pénurie? Sérieusement??????? *__*

Et bien en vrai, le jour où cette rumeur est sortie – Coincidence? Je ne crois pas – un gentil livreur s’est pointé chez moi pour m’apporter un colis réfrigéré rempli de paquets de bacon Herta que la marque me destinait pour que j’en fasse des recettes, par exemple (oui, parce que des masques de beauté au bacon, j’y crois moyen). 

Ah, avouez que c’est beaucoup moins romanesque que mon histoire de pénurie planétaire et de congélo de serial killer de cochon ?!????

N’empêche que j’aime bien quand les marques m’envoient des colis de nourriture parce que ça m’évite la corvée de courses et ça c’est déjà vachement cool. Mais en plus, ça m’oblige à varier les menus et réfléchir 3 minutes pour faire à manger en intégrant à mes habitudes culinaires des produits que je n’utilise pas forcément en temps normal, ce qui est le cas du bacon.

Ok, ce n’est pas l’ingrédient mystère le plus dingue du monde mais sorti des oeufs, des burgers et des pâtes à la carbonara, pour moi, le bacon est loin d’être l’ingrédient le plus facile pour varier les plaisirs tout en gardant un repas équilibré. Je ne dis pas que je n’ai pas épuisé une partie du stock au brunch de dimanche dernier… mais il fallait bien que je trouve une utilisation décalée à toute cette cochonnaille.

C’est comme ça que sont nés les scones au bacon, au cheddar et au buttermilk.

Ingrédients (pour une douzaine de scones)

350 grs de farine

1 cas de levure

1 cac de sucre

50 grs de beurre

100 grs de cheddar rapé

100 grs de bacon en allumettes

20 cl de buttermilk

2 oeufs

On préchauffe le four à 180°.

Ensuite, dans la cuve du robot ou dans un saladier, on mélange  la farine, le sucre, la levure. On mélange puis on ajoute petit à petit les oeufs un à un, le buttermilk et le beurre coupé en petits morceaux. On mélange jusqu’à ce que le beurre soit complètement incorporé.

On ajoute les garnitures : cheddar rapé et le bacon en allumettes. On mélange à nouveau pour bien répartir les garnitures.

Ensuite, sur le plan de travail préalablement fariné, on étale cette pâte sur une épaisseur d’environ 1 centimètre. A l’aide d’un couteau, on découpe de gros carrés rustiques mais réguliers.

Enfin, on dépose les scones sur une plaque à patisserie et on enfourne pendant environ 15/20 minutes selon la taille des scones. Dès qu’ils sont bien dorés, ils sont prêts à être dégustés tel quel ou coupés en deux avec une noisette de beurre salé coulant (yummy).

Evidemment, c’est top pour le brunch du week end mais quand on a un bec salé comme Bibi Nana, vous découvrirez qu’on peut aussi leur faire un sort au gouter ou en pleine nuit (ahem)… Quand on est gourmand, ya pas d’heure 🙂