EDITO : Si vous êtes au régime, si vous n’avez pas encore pris votre petit déjeuner ou si vous êtes diabétique… ne lisez pas l’article qui suit… Pour les autres, accrochez vous. Prenez une boîte de gâteaux ou une boule anti stress pour vous défouler. Chaque photo qui va suivre fait 895 calories au bas mot. Forcément ! C’est parce que je vous emmène faire un tour dans la biscuiterie Delacre que j’ai eu la chance de visiter le mois dernier. Et je vais vous raconter le long périple que doit suivre le petit biscuit avant de devenir officiellement un Délichoc ou un Biarritz 😉
C’est parti ! Mais, avant ça, n’oubliez pas votre blouse blanche, vos chaussures de sécurité et vos boules quies… On y va?
Bien sûr, la visite d’une biscuiterie commence toujours par les silos de farine, de sucre et autres matières premières nécessaires à la confection des petits biscuits. Mais, ce n’est pas la partie la plus intéressante des lieux.
Lors de la visite, j’ai préféré m’attarder sur les grosses machines étranges qui déversent à la manière de Robocop la pâte à gaufre dans des moules géants qui forment à leur tour instantanément des feuilles de gaufrettes de 50 centimètres de large. Miom !
Plus loin, il y a même un ascenseur à gaufrettes sans porte de sécurité (c’est comme chez Disney, les gaufrettes, elles font Tower Of Terror), des montagnes russes pour gaufrettes en mal de sensations fortes et une gare de triage pour gaufrettes fourrées souhaitant être enduites de chocolat noir ou blanc (so hoooot). Ils ont de l’humour les belges, c’est indéniable !
Une fois nappées, les gaufrettes ou matadi passent par un grand tunnel de refroidissement tout sombre qui permet de tempérer le chocolat et Oust, tout ce petit monde finit dans des paquets scellés à la main, un à un par les ouvrières présentes sur la chaine. La vie d’une gaufrette, c’est pas facile tous les jours !
Dit comme ça, on dirait que c’est simple et ultra rapide mais je peux vous assurer que c’est loin d’être le cas. Le maître des lieux a plaisir à raconter qu’il faut presque 6 heures pour créer un biscuit chez Delacre. Et à la question « Combien de kilomètres parcourt le fameux biscuit dans cette usine? » s’il n’y a pas de répondre fiable, pour ma part, je crois détenir la vérité : B.e.a.u.c.o.u.p. trop vu le mal aux pieds que j’avais à la fin de la visite 😉
De l’autre côté de la biscuiterie qui sent bon le beurre, le sucre cuit et d’autres odeurs monstrueuses à l’approche de midi, on retrouve la chaine des biscuits secs et des sablés. C’est comme si l’usine était divisée en deux pour que les gaufrettes et les sablés ne se fréquentent pas. T’imagines la confusion des genres ensuite… Non merci… Autant mélanger les Flamands et les Walons… Oh wait 😛
C’est de ce côté que sont fabriqués les Biarritz, les Délichocs et les marquisettes (t’as vu j’étale ma science en biscuitologie).
Ceux là suivent un périple un peu différent des gaufrettes : pétrissage de la pâte, passage dans des emporte pièces géants, re pétrissage des chutes de pâte, re passage dans des emporte pièces etc… passage au four pour faire croustiller les biscuits, nappage de chocolat pour les Délichocs, saupoudrage de coco pour les Biarritz, tunnel de refroidissement pour tout le monde et hop, on fait la queue pour être rangé bien soigneusement dans des emballages individuels ou dans des jolis boîtes Tea Time. Le périple des biscuits secs est plus long mais moins chaotique que celui des pauvres gaufrettes.
Et voilà ! Arrive la fin de la visite. J’ai mal aux pieds dans mes fabuleuses chaussures de sécurité d’un blanc immaculé. Je n’ai absolument plus faim à force d’avoir tapé dans tous les bacs à biscuits. Ah oui, j’oubliais de vous dire : les ouvriers chez Delacre, ils ont le droit de manger toute la journée ! Et même qu’ils ne sont pas obèses du tout… Faut le voir pour le croire. Moi, à peine 2 heures de visite et je suis pleine omme un oeuf. Il doit y avoir un entrainement ou un concours d’entrée chez Delacre… Allez savoir.
Et donc pour clôturer avec panache cet article que j’ai peine à rédiger sans rien grignoter (mais j’ai réussi finalement), petit florilège des boîtes Tea time qu’on trouve chez nos amis belges. Celle à l’éffigie de la famille royale de Belgique, n’est elle pas de toute beauté ? C’est sûr qu’en France avoir la tête de notre président et sa femme sur une boîte de gâteaux, tout de suite, ça le fait moins !
Et la petite dernière pour les fêtes avec son gros Père Noël souriant chargé de cadeaux, elle est pas trop chou? En voilà une que je sais déjà comment recycler une fois que j’aurais fini son contenu. Une idée? ^^
C’est insoutenable toutes ces images… J’en veux 😉
T’es grande? T’as des bras? Des jambes? Bah tu fonces chez ton épicier asiatique préféré et au boulot meuf 😛
C’est juste de la folie furieuse, purement et simplement. Je suis tombée dans un état catatonique béat, un filet de bave faisant tranquillement son chemin sur ma joue…
Les Delichoc, ma passion!
Ah ma Flo ! Je savais que tu comprendrais le problème. Désolée de t’avoir fait baver en pleine journée, comme ça. C’est moche !
Tu m’en veux pas? Hein? Dis?