A force de cuisiner, on a tendance à s’émerveiller de moins de moins sur les préparations de certains chefs. Et, sans jouer les blasées de service, quand on est invité à un atelier de cuisine, on a toujours le sentiment qu’on ne va pas apprendre grand chose. En fait, c’est souvent lié à la personnalité et la générosité du chef qui anime l’atelier.
Mais parfois, on a la chance de rencontrer une chef d’une gentillesse incroyable. Et quand celle-ci est là pour nous présenter un ustensile incroyable, forcément, l’atelier prend un tout autre sens…
C’était la semaine dernière : Dorian avait convié son harem de fidèles copines blogueuses gourmandes pour tester le nouvel ustensile crée par Zwiling : un fumoir domestique. Nous avons testé l’objet avec toutes sortes d’ingrédients : foie gras, comté, morbier et ananas ont eu droit à un coup de sauna pour le plus grand plaisir de nos papilles émerveillées. Et à la dégustation, il s’est passé un truc dans nos yeux… On a tout de suite su que cet ustensile allait révolutionner nos façons de cuisiner et nous ouvrir des horizons de créativité.
J’en suis même arrivée à me dire que je n’avais jamais mangé de foie gras tellement celui-ci avait un parfum unique…
Le problème, c’est qu’illustrer cet atelier par un article va s’avérer très compliqué puisque « fumer » n’est pas une science précise. Au contraire, au fil de l’atelier, on a appris qu’il fallait se lancer et se laisser guider par ses instincts : attendre que le fumoir soit bien chaud, mettre un peu de copeaux de bois dans la chambre de fumage, y ajouter des herbes, des épices, des écorces, refermer la chambre de fumage, poser la grille par dessus, y ajouter les aliments à fumer puis enfermer ce petit monde sous le gros couvercle de l’ustensile à l’allure bonhomme. Et bien sûr, faire chauffer le tout sur la plaque à feu plus ou moins fort selon l’intensité de fumage et la cuisson souhaitées.
Il suffit de quelques minutes pour obtenir des aliments au goût plus ou moins fumé. On peut même choisir de cuire complètement un pavé de saumon à la façon suédoise, par exemple. Le résultat est un poisson nacré, tendre avec un incroyable goût fumé et une jolie couleur orangée. Mais, forcément, c’est plus long qu’un cube de fromage juste transpirant et enrobé de fumée.
Pour vous présenter dignement ce fumoir que je trouve très beau, au passage, j’ai eu envie de commencer par du très simple, histoire de bien prendre l’objet en main. On verra par la suite pour des recettes plus complexes. Mais qui dit simple n’empêche pas de faire du très bon avec des produits nobles. L’idée est surtout de vous montrer du mieux possible ce concept fou.
Pour ce premier test, rien de mieux que la Rolls de la pomme de terre avec Label Rouge s’il vous plait : la Pompadour accompagnée de quelques tranches de raclette, le tout fumé avec quelques pincées de muscade.
Selon mes goûts:
J’ai déposé au fond du fumoir 3 cuillères à soupe de copeaux de bois, une cuillère à café de muscade moulue par dessus. J’ai déposé mes pommes de terre déjà cuites sur la grille recouverte de papier sulfurisé, après avoir refermé la chambre de fumage. J’ai laissé cuire 4 minutes à feu moyen (on doit pouvoir poser la main sur le couvercle du fumoir sans se brûler mais il faut que ce soit quand même chaud). Puis, j’ai déposé les tranches de raclette sur les pommes de terre avant de refermer le couvercle. 2 minutes plus tard, la raclette avait légèrement fondu. Il n’y avait plus qu’à servir délicatement ces petites pommes fumées à la raclette.
Un délice ! Dommage qu’il ny’ ait pas l’odeur et le goût sur Internet. Parce que franchement, c’est surtout là que se révèle tout l’intérêt de la recette.
Alors, qui va demander un fumoir au Papa Noël?
Ça a juste l’air génial ce truc *o*
Et oui je vote pour le goût et l’odeur XD
C’est bon les patates
Je salive!!!
Tu me donnes trop envie!!
Ben voilà… j’ai commandé un fumoir pour Noel et tout ça grace à toi! 😉