Et si on parlait food un peu? Ça fait bien longtemps que je ne vous ai pas bassiné avec mes envies de gourmandise récurrentes. Et ça tombe plutôt bien parce que dernièrement, le magasine de Jamie Oliver est enfin sorti en version française. Si vous n’êtes pas au courant, c’est sans doute que vous sortez d’une longue hibernation parce que ce sujet a tellement fait le buzz partout que le magazine s’est retrouvé en rupture de stock dans toute l’Île de France, le jour de sa sortie. Guettez les amis d’ici qu’il réapparaisse !!!

Autant vous dire que, comme j’étais encore en vacances à l’autre bout du monde, à ce moment précis, j’avais fait une croix sur le premier numéro en me disant que je l’emprunterais à une âme charitable à mon retour. Et puis, le mojo des vacances ne m’ayant pas quitté immédiatement à mon retour du pays des burgers XXL, je suis tombée sur une floppée de couvertures roses à l’aéroport. Sans réfléchir, je m’empare d’un exemplaire et rentre chez moi, le coeur joyeux et apaisé.

Quelques jours après mon retour, deuxième coup de mojo : Me voilà invitée au lancement officiel du fameux magazine. Je me vois déjà en train de congratuler Jamie (easy, je rentre des US, mon english est encore un peu frais, isn’t it). Bon, ok, il ne faut pas rêver, Jamie n’était pas là en chair et en os et en gourmandise. Cela dit, il y avait une version cartonnée au format réel qui a su le remplacer à merveille et nous a permis toutes les fantaisies (que nous n’aurions sans doute pas osé face au vrai) (ce Jamie en carton me va bien au teint je trouve ^^) (et vous avez vu comme on est beaux tous les 2 avec nos chemises de cowboys?).

Tout ça pour vous dire que :

1. Courez chez votre libraire préféré pour vous faire une idée sur ce joli magazine. Peut être reste t’il encore quelques exemplaires. La petite souris m’a dit qu’en Province, on en trouve plein… A bon entendeur. Vous verrez, ce magazine est plutôt bien foutu : des recettes (of course), des lieux gourmands, des trucs et astuces. En plus, le magazine est en papier recyclé tout doux (bah quoi, pour moi, ça compte). Il ne coûte que 3,90€ et comme c’est un bimestriel (mot barbare voulant dire qu’il y aura 6 numéros dans l’année + une édition spéciale Noël… ça c’est moi qui le rajoute ^^), on aura largement le temps de tout décortiquer avant la sortie du prochain. 

2. J’ai pu goûter le meilleur shortbread du monde dont je vais vous livrer la recette sans vergogne. Et Dieu sait (KnitSpirit aussi, elle sait) à quel point c’est un événement capital dans la vie d’une gourmande de toucher le Graal du shortbread. Donc, en gros, Jamie Oliver m’a totalement comblée. Chouchou, si tu me lis, toi aussi tu me combles hein 😉

Donc la recette*, c’est maintenant et même les moins doués y arriveront, promis :

Ingrédients

125 grs beurre salé mou (très important)

 50 grs sucre

200 grs farine

On commence par préchauffer le four à 170°.

Ensuite, on verse tous les ingrédients dans  un saladier (ou dans le bol du mixeur avec la feuille) et on malaxe jusqu’à obtenir une pâte sablée friable. Pas besoin de trop la travailler, ce qui est bon dans le shortbread, c’est justement ce côté friable. 

On dispose la pâte dans un moule rond, carré, rectangulaire… peu importe. On écrase un peu la pâte mais pas trop. Le côté irrégulier rendra le shortbread encore meilleur. On pique à plusieurs endroits avec une fourchette. On enfourne pour 20 à 30  minutes.

Quelques minutes avant la sortie du four, on saupoudre le shortbread encore chaud d’un peu de sucre, pour lui apporter d’avantage de croustillant. 

Quand il est cuit, on le sort du four et on le laisse refroidir quelques minutes dans son plat. Quand il est tiède, on peut le sortir du moule et le couper sur une planche à découper. Là encore, en triangles, en carrés, en rectangles… c’est à vous de voir.

Et voilà le meilleur shortbread du monde (et sans doute le plus simple aussi) !

Alors qui se lance????

* Pour info : la recette ne se trouve pas dans le magazine de Jamie Oliver mais dans le livre So british qui est un vrai trésor. Comme quoi, la cuisine anglaise, c’est bien meilleur que ce qu’on croit.