La musique est pour moi l’une des choses les plus importantes dans ma vie quotidienne. Dieu sait à quel point j’aime écouter de la musique et assister à des concerts. Il n’y a pas un jour, pas une minute sans qu’il y ait du son dans mon casque, dans la salle de bains quand je prends ma douche, dans la cuisine quand je prépare le diner… Même les jours de migraines, j’écoute quand même un petit air de musique. C’est vital. Pourtant (étrangement même) c’est un sujet que j’aborde extrêmement rarement ici et presque en dilettante en comparaison avec ce que ça représente réellement dans ma vie. Peut être que finalement, je ne dévoile pas tant que ça sur ce blog 😉
Quiqu’il en soit, aujourd’hui, j’ai envie de vous raconter une expérience que j’ai vécu la semaine dernière avec Mister LPDN et qui nous a fait le même effet que si nous avions été des enfants dans la maison du Père Noël. Sauf que là, nous n’avions pas 6 ans et nous n’étions pas en Laponie mais en plein coeur de Paris, dans le saint des saints, dans l’un des endroits les plus secrets et les plus mythiques qui soient : l’Olympia.
A l’occasion d’une des soirées Ecran live (sur lesquelles je reviendrai), nous avons eu l’immense privilège de visiter ce temple de la musique, après la fermeture des portes au public. Niveau sensation, on doit être à peu près dans le même état que de se faire enfermer la nuit dans un grand magasin. Incroyable et surréaliste. Autant dire à quel point le moment est intense et unique. On n’avait pas envie d’en perdre une miette. Alors les yeux écarquillés, les oreilles grandes ouvertes, le sourire béat, nous avons suivi la visite commentée par l’affable Arnaud Delbarre, directeur de la salle.
Je vous emmène?
Ici, le foyer où l’on vous sert quelques rafraichissements avant le début des spectacles.
Les mythiques sièges rouges escamotables (qui sont rangés sous la scène les soirs de concert debout).
Le (pas si long) long couloir qui mène des coulisses à la scène.
Le bar Marilyn du nom de sa célèbre tenancière de l’époque. Pour la petite histoire, l’Olympia est l’une des rares scènes au monde à disposer d’un bar privé (licence IV), installé en backstage, où tout le monde paie sa conso, même Lady Gaga, même David Bowie !
Les loges récemment rénovées dans un esprit résolument moderne, comme si on était dans un hôtel de luxe. Minibar, fauteuils design et salle de bain grand luxe au programme. Je ne vous raconte pas ma tête lorsqu’Arnaud Delbarre m’a confié que je me tenais à l’endroit précis où Jordan Knight avait pris sa douche, lors du passage des NKOTB en mai dernier.
Et enfin, la non moins spectaculaire salle de billard (dans laquelle il n’y a vraisemblablement jamais eu de billard). Redécouverte lors de la reconstruction de la salle à la fin des années 90, cette salle a été minutieusement restaurée et classée. Elle est le théâtre dans lequel se jouait le destin de tout artiste à en devenir. Dans les années 60/70, tel le jury de la nouvelle star, Bruno Coquatrix, Eddie Barclay et le directeur d’Europe 1 ont vu défiler tous les jeunes artistes de l’époque et ont lancé de jeunes troubadours qui deviendront plus tard Julien Clerc, Piaf, Bécaud…
Aujourd’hui, elle accueille des showcases ultra privés, des happenings de marques ou de grandes sociétés. Bref, c’est un endroit qui demeurera à jamais unique en son genre.
Vous comprenez mieux les yeux émerveillés et le sourire béat ? Je crois que j’ai vécu l’un des rêves les plus fous que je n’aurais jamais osé formuler dans ma tête… Comme quoi tout arrive…
Et pour prolonger le plaisir, si la ballade vous a plu, restez dans le coin, cet après midi, je vous concocte un petit concours bien sympathique (en rapport avec le sujet, cela va de soi).
Bisoux
Oh ce que j’aurai adoré faire cette visite… et je pense que le Parisien aussi! 😉
Un jour peut être… Je te le souhaite, c’est magique 🙂
Merci pour la visite!
Avec plaisir 🙂
Comme je te comprends !!! J’ai eu la chance d’y travailler et d’y accéder plusieurs fois hors spectacle (j’étais « garçon d’orchestre »), et j’avoue que la première fois, je suis montée sur la scène, seule, j’ai regardé la salle vide, et… j’ai pleuré !!! Je te parle de ça avant même que la salle soit restaurée… Si tu avais vu les loges et les coulisses, c’était épique ! Quant à la salle de billard, elle n’a pas été redécouverte lors des travaux, j’y ai passé plusieurs fins de concerts au début des 90’s (j’étais toute petite ! 😉 ), mais le summum restait quand-même chez Marylin, c’était un personnage incroyable… En tout cas j’ai aimé lire ton billet car on sent que tu étais vraiment émue ; c’est ça l’effet Olympia !
J’aurais adoré y bosser étant étudiante, (enfin, si j’avais été sur Paris). Figures toi que je faisais l’ouvreuse dans différents spectacles dans le Sud. C’est un peu pareil, non?
Et l’Olympia me fascine depuis toujours. Tu as bien raison, c’est ça l’effet Olympia 🙂