Vous avez encore l’âme de vos 20 ans.
En septembre, ça vous démange toujours un peu de remonter le Boulevard Saint Michel pour aller faire un tour chez Gibert Jeune acheter vos fournitures et votre agenda.
Vous aimeriez bien traîner encore vers la place de la Contrescarpe à 23 heures passées un mardi soir mais votre boulot est plutôt vers la Défense et vous commencez à 9 heures le matin. Dur dur d’enchainer soirée et réunion dans les mêmes 24 heures.
Vous repensez souvent un peu nostalgique à la musique que vous écoutiez en 1997, aux fringues improbables que vous portiez (qui n’a pas eu un « caleçon moulant » argent, un débardeur fluo et des No Name? Avouez).
Et bien si – comme moi (sauf que je portais pas des No Name, ok) – vous êtes restez un peu bloqués dans votre époque insouciante étudiante (rayez la mention inutile), j’ai dégoté le lieu parfait pour se la jouer jeune cool sans être entouré de petits jeunes justement. Bah oui, passé 30 ans, on est cool mais qu’entre congénères, ceux qui sont nés dans les années 90 sont des bébés, voyons. Ils ne peuvent pas comprendre. Qu’ils retournent à leur biberon…
Et bien ce lieu, c’est le Roy’s Pub. Oui, c’est un bon vieux pub avec tous les codes : pompe à bière, musique rock/ pop/ country, écrans géants pour diffuser les matchs (mais sans le son, c’est le patron qui le promet pour respecter les gens qui n’aiment pas le sport) (catégorie sociopathe dont je fais partie) et une grande cave voutée en sous-sol pour accueillir les soirée privatisées et/ ou les concerts. J’vous sens déjà un peu nostalgiques, non?
Et qui dit pub, dit petite bière à la sortie du boulot. Ca tombe bien, le Roy’s est situé à Sopi, l’un des quartiers préférés des trentenaires, où les petits jeunes ne s’aventurent guère. On y est tranquille, j’vous dis. On peut s’agglutiner sur le trottoir entre nous ou coloniser les tables à l’intérieur. On est bien là. Tranquille mais dans une ambiance no stress, joie d’avoir fini sa journée de boulot, plaisir de boire un verre entre potes… Comme quand on avait 20 ans avec un PEL et un CODEVI en plus 🙂
Et après l’apéro, un bon burger s’impose. C’est un peu cliché parce qu’aujourd’hui si t’as pas un burger à la carte de ton restaurant t’es rien mais ici le burger a toute sa place. Il faut dire qu’il est bien fait : viande d’Aubrac, bun de chez Rachel et garnitures variées plutôt originales qui changent souvent + frites maison. Moi, je dis oui !
Il n’y qu’à voir comme ce petit (gros) burger à la sauce italienne est appétissant : Il est garni de jambon italien, de sauce pesto et de condiments. Un régal. Mais trop gros pour que je le finisse. Et ça, c’est important: quand on mange un burger, on en veut pour son argent. Les autres recettes sont tout aussi sympatiques. Mister LPDN a choisi le burger espagnol. Il est un peu dans la même veine que son cousin italien avec du jambon ibérique mais il est mui caliente quand le rital est plus herbacé.
Pour le dessert, n’ayant plus vraiment faim avec ces burgers énormes, on a décidé de partager un café gourmand. Riche idée ! Nous voilà en train de piocher dans tous les desserts phares de la maison : mini cheesecake, crème brûlée, mousse au chocolat et timarisu. Tout est fait maison et c’est plutôt cool d’avoir une assiette de vrais mini desserts et pas des cakes industriels qu’on peut trouver absolument partout sous prétexte de combler la dent creuse avec une note sucrée.
Au final, le Roy’s pub est un pub pour les plus de 29 ans. C’est un endroit propre (c’est bête à dire mais les pubs c’est souvent cracra), chaleureux, avec une équipe aux petits oignons où il fait bon partager quelques burgers entre amis (mais pas que… la prochaine fois, je teste le fish and chips, autre grand classique de pub). Le porte monnaie ne s’en trouve pas ruiné et votre estomac lui sera largement comblé.
Pour un bon moment sans prise de tête, je vous recommande le Roy’s Pub sans hésiter.
Infos pratiques:
Le Roy’s Pub
73 rue Blanche
01 49 70 03 82
Leur page Fb