Est-ce que ça vous est déjà arrivé de vouloir vous séparer de votre machine Nespresso?
Et bien, je vais vous confier un secret: Moi, je l’ai fait. Attention, j’ai jamais dit que je n’aimais plus leur café, loin de là !!! Si j’ai quitté ma cafetière il y a quelques mois, c’est pour des raisons purement pratiques. Je n’avais pas la place de garder 4 machines à café différentes sur mon plan de travail alors il a fallu choisir.
A la maison, c’est Doudou qui boit du café. Moi, hormis mon mug du petit déjeuner, je n’en bois quasiment plus chez moi. Je le prends plutôt chez un bon barista quand je sors ou au bureau après déjeuner. Là-bas, je n’ai pas abandonné ma machine Nespresso, au contraire, elle tourne à plein régime. C’est donc Monsieur qui a eu le dernier mot dans le choix de la machine qui aurait droit de cité à l’appart.
Hormis les raisons purement pratiques ci-dessus évoquées, ces derniers temps, Doudou m’a un jour avoué se lasser du goût formaté Nespresso. Non pas qu’il soit mauvais ou qu’il ait baissé en qualité mais il trouvait qu’on pouvait reconnaitre un cru Nespresso les yeux fermés quelque soit la capsule choisie. Certains diront que c’est bon signe parce qu’il existe une vraie signature de marque, du coup. Mais, pour mon mec, c’était un peu comme mettre le même parfum des années durant, il avait besoin de changement.
Le changement est arrivé avec Gourmesso, le café équitable et compatible avec les machines à capsules Nespresso. Au début, j’avais un peu peur que ce soit comme toutes les capsules de supermarché bas de gamme qui sont pour moi une pâle copie de Nespresso (et encore, je suis gentille): un truc flotteux, un goût très acide typique des cafés mal torréfiés et un rapport qualité/ prix naze.
Et en réalité, nous avons été tous les 2 agréablement surpris: D’abord, la plupart des crus sont moins chers que chez Nespresso : on est aux alentours de 25 centimes la capsule contre 31 (pas mal pour du Fairtrade) (les cafés bios sont, eux, au même prix que du Nespresso). Niveau choix des blends, on est bien (on trouve une vingtaine de cafés différents, avec entre autres des purs blends, des longs, des décas et des cafés aromatisés. Il y a même 4 sortes de thés).
De mon côté, j’ai beaucoup aimé le Bolivia Pura Mezzo (un pur arabica bio aux notes de caramel et chocolat) et le Soffio Nocce di Cocco. Ce dernier fait partie de la gamme aromatisée, et comme son nom l’indique, il dégage des notes de noix de coco que je trouve vraiment intéressantes et originales avec le café. Doudou, lui, a préféré le Ristretto mais était d’accord avec moi sur l’originalité de la capsule noix de coco.
Ce que j’ai trouvé vraiment bien, c’est que le café se tient dans la tasse. Il ne fait pas de mousse comme dans un percolateur professionnel mais il a tout de même du corps. Il n’est pas flotteux, ni acide ou cramé. On sent que le café utilisé dans les capsules est de bonne qualité et bien traité.
Seul petit bémol : Je trouve les emballages pas très écolo/ éthiques pour le coup. Les capsules sont emballées 2 par 2 dans un sachet fraicheur. J’ai bien conscience que le but est de garder le café intact mais tout de même…
Pour finir, j’ai fait tester certaines capsules autour de moi, histoire d’avoir d’autres retours d’expérience. Bien sûr, je n’ai pas dit sur le moment que je faisais un café autre que du Nespresso. Les gens n’ont pas le réflexe de vérifier ce que tu mets dans ta cafetière. Et à l’unanimité, j’ai senti un léger doute sur le cru que je venais de servir. Après avoir avoué la supercherie, on m’a répondu que c’était surprenant de boire du Nespresso qui n’en est pas.
En somme, Gourmesso est l’outsider de l’expresso maison, sans changer de machine. Total, j’ai ramené ma machine Nespresso à la maison et désormais, elle est bi du café ahah.
Et vous, Gourmesso, vous connaissiez?