Salut les copains,

J’ai été un peu silencieuse ces derniers jours parce que j’ai du gérer quelques galères au bureau et à la maison. Rien de bien méchant mais qu’est-ce que c’est chronophage les parasites !

En plus, je suis victime d’insomnies qui coupent mes nuits en 3 parties, y compris la petite sieste vers 16 heures, comme les enfants. Pas très pratique quand on travaille mais c’est comme ça. J’essaie de tenir le coup. En attendant, ça a l’avantage de me permettre de voir la vie d’un autre oeil (miracle morning, vous avez dit?) et de sortir me balader à des heures où je suis plutôt en compagnie de Morphée, habituellement.

Typiquement, le dimanche, j’aime trainer au lit, préparer des pancakes maison, me faire un super chocolat chaud devant la télé, rester en pyjama… Et voilà qu’hier, comme nous étions levés à 7h30, nous avons décidé de sortir faire une balade dans le marais. On a croisé la route de BigLove Caffe et comme il n’y avait pas grand monde, on s’est installé (en heures pleines, comptez 20 minutes de queue).

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore l’adresse, il s’agit du 4ème établissement du groupe Big Mamma (les italiens un peu barrés de East Mamma, Ober Mamma et Mamma Primi) qui a, en quelques mois à peine, secoué la cuisine italienne à Paris, pour le plus grand plaisir des papilles gourmandes (clic).

Alors que les 3 premiers établissements font des pizzas et des pâtes à tomber raides (+ des petits plats à partager d’une qualité irréprochable comme la burrata crémeuse, le saucisson à la truffe, au fenouil, les jambons etc), ce BigLove Caffe se concentre sur les autres créneaux de la journée. Certes, on retrouve quelques pizzas et mes pâtes préférés de l’univers (celles à la truffe. A tester au moins une fois dans sa vie —> risque d’addiction +++). Mais, surtout ce nouvel opus propose des petits déjeuners/ brunchs/ slunchs/ gouters… Bref des plats régressifs, qu’on a envie de manger à toute heure sans se prendre la tête. Ok, je cherche encore le rapport avec l’Italie mais why not.

Au menu, notamment : oeufs Bénédicte à la florentine, toasts à l’avocat et au jambon italien, pancakes aux myrtilles, brioche perdue, tiramisu, jus frais minute et forcément qui dit brunch italien dit café de compétition.

Nous avons choisi :

La compote de pomme maison à la cannelle, servie avec de la crème épaisse et des zestes de citron d’Amalfi: Un vrai retour en enfance avec des pommes à peine tombées, sucrées juste ce qu’il faut et légèrement acidulées avec la crème et le citron. Comme chez mamie. Un bon gros bol d’amour (z’avez vu comme la vaisselle est jolie en plus?).

Les pancakes aux myrtilles: Au premier regard, j’ai su qu’eux et moi, on allait s’entendre. 3 gros édredons bien épais, bien moelleux, aériens comme il faut, superposés et nappés de sucre glace, myrtilles fraiches et noix de pécan caramélisées. On pourrait croire que l’ensemble va manquer de sirops d’érable. Mais quand on plonge la cuillère dans ce petit monde, surprise ! A l’intérieur de la pâte, on trouve des myrtilles bien juteuses qui éclatent en bouche et une sorte de fromage frais (certainement de la ricotta) en gros morceaux qui donne une texture hyper onctueuse à l’ensemble. C’est sûr dans ces pancakes, du Big Love il y en a la dose.

La brioche perdue : Alors carton rouge pour les framboises (ça vaut aussi pour les myrtilles au passage) qui ne sont pas de saison mais j’avoue que je me suis régalée quand même. On a choisi la petite portion (j’ose pas imaginer la grosse) et on a vu débarquer une assiette énorme en forme de coeur avec des tranches de brioche maison hyper épaisses (au moins 3 cms), dorées, moelleuses à coeur, juste toastées et noyées sous un océan de crème fouettée au mascarpone (personnellement, j’ai retrouvé un petit goût de crème de coco pas désagréable du tout, là-dedans). Un goût de reviens-y totalement régressif. Impossible de résister à cette tentation ultime bourrée d’amour.

Côté boissons : un latte et un cappuccino pour notre dose quotidienne de caféine. Très bons ! Et un jus frais réalisé minute devant nous à base de kale, pomme verte, épinards, concombre, céleri et autres trucs green. Son petit nom: le Brooklyn Green, forcément. C’est Monsieur qui raffole de ce genre de boisson, moi, je n’y ai pas touché (trop vert tout ça) mais il parait que c’était très bon.

Bien évidemment, côté ambiance, on retrouve l’italian touch du groupe dans un décor d’épicerie, bric-à-brac avec des bocaux, des sachets et des conserves de produits italiens jusqu’au plafond, des jambons et des meules de fromages suspendues qui vous accueillent à l’entrée, un superbe comptoir en laiton et marbre. Tout à fait dans la tendance actuelle du rétro chic, un peu désuet, vieillot mais pas trop.

Et ce que je ne vous ai pas encore dit (parce que pour moi, ce n’est pas l’essentiel) : tous les plats de la carte sont réalisés sans gluten. Et si ça ne compte pas pour moi, et bien sachez que ça ne se sent absolument pas. On n’a pas le sentiment de manger une cuisine alternative. Au contraire, tout est tellement bien exécuté qu’on mange goulument sans réaliser la différence.

Une cuisine bourré d’amour comme celle-là : Moi, je valide à 200% et au vu des prix tous doux, je déclare mon big big love au Big Love caffe.

Infos pratiques:

BigLove Caffe

30 rue Debelleyme

75003 Paris

NB : pas de téléphone (donc pas de réservation possible).