Bonjour tout le monde,
Tout d’abord, je voudrais vous remercier pour tous vos gentils petits mots ici, par mail ou sur les réseaux suite à cet article. Je n’aime pas faire pleurer dans les chaumières mais je ne pouvais pas revenir sans un semblant d’explication. Et puis, comme toujours, je me dis que mon expérience pourra peut être servir à l’une d’entre vous. Car si avoir un abcès mammaire n’est pas un truc extraordinaire (bon c’est archi douloureux quand même), reste qu’on ne le choppe à tous les coins de rue, comme un rhume non plus. Si je ne me trompe pas, une femme allaitante sur 10 déclare une mastite et sur ce panel, cela se terminera en abcès pour une femme sur 100… ça donne à réfléchir.
En tous cas, merci d’être là, de votre soutien et de votre gentillesse. J’ai vraiment des copines de blog en or massif.
Bon, à part ça, comme vous le savez, le 13 juillet dernier, j’ai donné naissance à bébé 2, un petit garçon, Baby W pour les intimes. Et peut-être que vous avez envie de savoir comment tout ça s’est déroulé jusqu’au jour J.
Je vous raconte?!
Déjà, il faut savoir qu’on ne voulait pas connaitre le sexe, contrairement à la première grossesse où il s’était avéré que c’était l’info capitale à mes yeux pour que je puisse rendre cette expérience un peu plus réelle.
Cette fois, on voulait que ce soit une surprise pour que le jour J soit un feu d’artifice (ahah la bonne blague).
Pourtant, secrètement au fond de moi, j’étais convaincue que j’attendais une fille. J’avais même pris l’habitude de dire elle à compter du 7ème mois, avant de me reprendre pour le cas où ça ne serait PAS une fille… Oups !
Mais, avant de vous raconter cette rencontre extraordinaire, revenons sur les dernières semaines de grossesse qui n’ont pas du tout été de tout repos, rétrospectivement. D’ailleurs, si vous voulez comparer ce que j’avais écrit à l’époque pour ma fille, c’est ici (clic, clic, clic & clac).
Pour rappel, ma première grossesse est passé totalement inaperçue. La deuxième (ou la troisième plus exactement puisqu’il y a eu cette grossesse arrêtée en juin 2018, qui ne compte pas mais qui compte quand même), quant à elle, n’a pas été un long fleuve tranquille. Après les nausées, les vomissements H24 pendant 4 mois, la perte de poids importante du 1er trimestre, les tests pour la trisomie, le DPNI, les remontées acides, les nuits blanches, les prises de sang mensuelles, la suspicion de diabète gestationnel au 2ème trimestre et j’en passe… sont arrivées les déconvenues du 3ème trimestre.
Cela a commencé avec une forte anémie qui m’a valu une complémentation en fer importante et ses effets secondaires bien connus, puis un bébé qui a fait la machine à laver dans mon ventre pendant quasiment 8 mois pleins. Au point que le jour de la dernière échographie, il a décidé de se montrer tête en haut, bien assis tel Ganesha sur sa feuille de lotus. J’étais verte parce que je l’ai senti se retourner sur le chemin de la maternité. Une heure avant, il avait encore la tête en bas. C’est alors qu’on vous colle une bonne dose de stress en vous expliquant que s’il ne retourne pas tout seul avant telle date, il faudra envisager toute une batterie d’examens pour vérifier qu’il peut passer en siège le jour J sinon…. bonjour la césarienne tant redoutée !
Heureusement, bébé joueur a continué ses tours de manège pour finir tête en bas le jour J. Ouf !
Arrive donc ENFIN la dernière semaine de grossesse (la 41ème………. mon dieu que c’est long, rien que d’y repenser, je suis épuisée, je me sentais énorme, encombrée, mal à l’aise, mourant de chaud et incapable de m’habiller sans me sentir engoncée dans tout).
Jusque-là, je n’ai eu aucun monito, aucun examen particulier. Malgré tous les maux, on m’a carrément foutu la paix pendant cette grossesse, comparé à la première où j’étais menacée de déclenchement tous les 15 jours à compter du 7ème mois, pour suspicion de « petit bébé ». Ce qui veut dire monito et échographie tous les 15 jours pour vérifier sa prise de poids. Le fameux petit bébé est finalement née à 3,115kgs à 39 semaines passées. Mais bon….
Donc la dernière semaine de cohabitation avec bébé 2, je suis invitée à faire 2 monitos. Le premier le 8 juillet, jour de mon anniversaire. RAS. Je suis complètement dépitée : J’ai pourtant mis toutes les chances de mon côté pour accoucher dans les meilleures conditions. Je ne veux surtout pas revivre mon premier accouchement qui n’a pas été une sinécure, loin de là.
J’ai fait de l’acuponcture, de l’ostéopathie, du yoga prénatal, de la méditation et j’en passe. Je suis plus que prête aussi bien physiquement que mentalement. Mais à quelques jours du terme, j’entends résonner dans ma tête les mots : déclenchement, césarienne, douleur, médicalisation à outrance etc… Je ne suis peut être pas faite pour accoucher. Y’a des femmes pour lesquelles ça se fait tout seul… moi, visiblement, ce n’est pas ma spécialité.
Pour me calmer, je décide que cette semaine là, je vais faire exactement tout ce que j’ai envie de faire, comme si je n’étais pas en train d’attendre le Messie à en devenir chèvre. Je prends rdv pour me faire faire une pédicure, je vais déjeuner avec des copines différentes quasiment tous les jours, je mange des glaces à gogo avec ma fille, avec mon mec (tant pis pour les remontées acides) (et tant pis pour le poids), je me fais un plateau de charcuterie et de fromage énorme le 12 juillet au soir, je réserve même un brunch pour le samedi (13 juillet donc) etc… Au moins, j’aurais kiffé ma dernière semaine, que je sois déclenchée ou non.
Le second monito a lieu le 12 juillet, veille du terme officiel. Et là, une toute jeune sage femme pas très douée en communication lâche les mots : « protéinurie, pré-éclampsie, déclenchement, on vous garde ».
Dans ma tête, tout ça n’est pas cohérent. Je n’ai jamais eu de souci de protéines dans les urines, je ne comprends pas ce qui se passe. Elle va chercher un médecin qui doit décider de mon sort. Il est 16 heures, je devais aller chercher ma fille à la crèche, pour son dernier jour. Je commence à angoisser pour la suite. Ma valise n’est pas prête (enfin si mais elle est en plusieurs morceaux et je sais que mon mec ne saura pas la reconstituer comme je le veux). Je n’ai personne pour garder ma grande etc…
Et puis, je suis en colère du manque évident de tact de cette sage femme a qui je pose des questions et qui est incapable de me répondre. Personnellement, je ne sais pas, à ce moment-là, ce que veut dire pré-éclampsie exactement. Est-ce que bébé va mourir? ou moi? Bref, tous les scénarios catastrophes défilent dans ma tête.
Finalement, elle me laisse sortir en disant que je dois faire des examens complémentaires la semaine suivante. Là-dessus, je lui rappelle que mon terme est le lendemain…. A priori, il n’y aura pas le temps de prévoir des examens la semaine suivante : j’aurais accouché quoiqu’il arrive. Elle me donne alors un papier sur lequel est inscrit un numéro de téléphone à appeler lundi si je n’ai pas accouché d’ici là. En gros, il faudra que j’appelle pour prendre un rendez-vous de déclenchement, si le travail n’a pas débuté, d’ici lundi. A part ça, elle ne me dit rien et me laisse partir avec un million de questions en tête.
NB : Pour ma fille, j’ai été déclenchée mais après un début de travail spontané (j’ai rompu la poche des eaux dans la nuit du vendredi au samedi, le travail n’avançant pas, on m’a déclenché le dimanche matin avec un tampon et j’ai finalement accouché dans la nuit du dimanche au lundi après quasiment 48 heures à la mater, sans que rien ne se passe).
Je n’ai donc pas eu à gérer le côté prise de rendez-vous, la sensation de jeter bébé dehors sans préavis alors qu’il n’est peut être pas prêt etc. Je me sens au plus mal et terriblement en colère.
Le soir, dans mon lit, je déprime vraiment. Je me vois déjà le lundi matin, partir à la maternité pour être déclenchée une nouvelle fois. Je fais une croix sur les sensations de début de travail naturel. Ce n’est pas pour moi l’accouchement par voie basse classique… tant pis.
Pour me changer les idées, on finit la série Stranger Things. On se marre devant tant de second degré. A ce moment-là, je ne le sais pas encore mais les très légères douleurs de règles que je ressens à intervalles réguliers mais très espacés annoncent le début du travail. On se couche paisiblement, je rêve de mes pancakes du brunch du lendemain.
Sauf que….
Comme pour ma fille, je suis réveillée au beau milieu de la nuit par une sensation d’être mouillée comme si je m’étais fait pipi dessus. Je ne peux pas m’empêcher de rigoler parce que cette fois je sais ce que c’est. Et après un tour au toilettes, je décide de me recoucher pour attendre de voir si j’ai des contractions. C’est bien beau de se précipiter à la mater dès qu’on perd les eaux mais si le travail dure aussi longtemps que la première fois, je suis mieux chez moi…
Oui mais….
Cette fois, je n’ai pas à attendre très longtemps avant que ça commence:
Vers 5 heures, je file prendre mon petit déjeuner (pas question que je parte l’estomac vide, la bouffe d’hôpital est trop mauvaise et je n’ai aucune idée de l’heure à laquelle aura lieu mon prochain repas. Comme dirait l’autre, ce qui est pris n’est plus à prendre ahah). Les contractions sont très faciles à gérer sauf qu’elles sont quand même rapprochées toutes les 4/5 minutes.
Je décide de réveiller Doudou et d’envoyer un sms à ma cousine pour qu’elle vienne garder ma fille. C’est drôle l’alignement des planètes : elle ne dormait pas et « savait » qu’elle allait recevoir ce message précis, à ce moment précis. En moins de 15 minutes, elle est là. Et moi, je sors de la douche, pomponnée comme jamais pour aller à la rencontre de mon bébé.
A 6 heures et quelques, on arrive à la maternité. On m’installe pour un monito, je suis trempée. Mais cette fois, ça me fait rire. Pour ma première grossesse, je n’en menais pas large, j’étais morte de honte de « fuir » devant tout le monde.
Je suis sereine. Au fond, je suis persuadée, comme pour la première fois, qu’on va m’inviter en chambre car le travail débute tout juste et que je ne suis pas « prête » à accoucher de si tôt.
Sauf que…
7 heures : Je suis bel et bien prête à accoucher, le col est déjà dilaté à un bon 3 donc on file en salle d’accouchement sans passer par la case chambre/ petit dej/ attente insupportable. Adieu aussi les pancakes… J’ai bien fait de manger à 5 heures moi didonc….
Les contractions sont toujours aussi gérables et espacées de 3/4 minutes. On me propose un ballon que j’accepte volontiers même si avec la poche rompue, ça dégouline de partout. Je me remémore alors les séances de yoga prénatal que j’ai faites depuis le début du 4ème. Je me remets dans les mêmes conditions, j’intériorise les contractions, je souffle, je visualise la progression du travail, le col qui s’ouvre, je digère la douleur comme si elle était mon amie, je la remercie de me rapprocher toujours un peu plus de LA grande rencontre. Bref, je crois que je gère plutôt bien.
La sage femme, Nadia, est un amour, un véritable coach, pleine de bonnes idées, elle m’aide drôlement. On rigole entre 2 contractions. Doudou est là aussi, il m’a mis des vidéos pour passer le temps mais visiblement tout le monde spécule sur un accouchement avant 9 heures et me dit que je ne verrai pas la fin de ma série, ce matin.
On commence alors à me envisager de poser la péridurale « dans pas trop longtemps » car vu la rapidité de progression du travail, je risque de ne pas avoir le temps de la demander si j’attends d’avoir vraiment mal.
Mais comme je suis un peu une tête de mule, j’explique que je n’en ressens pas encore le besoin. Je veux vivre cet accouchement, en être l’actrice principale, je veux décider toute seule de ce qui est bon pour moi et à quel moment. Je ne veux pas revivre mon premier accouchement car je suis passée complètement à côté des moments clés et aujourd’hui encore, ça me hante.
9H20 : Finalement, bien que les contractions sont encore gérables, je sens qu’elles s’intensifient vraiment. Elles durent désormais une grosse minute, toutes les minutes. Si ça continue à ce rythme, je vais peut être regretter d’avoir voulu jouer les warrior pour gagner quelques minutes d’autonomie sur mon ballon.
9H45 : Péridurale posée. C’est sûr que c’est plus confortable. Mais je m’en veux un peu parce que j’aurais presque aimé avoir la force et le courage d’accoucher sans. Nadia m’explique que la dose de produit injecté est très faible. Je vais donc pouvoir tout sentir au moment du passage du bébé. Je ne sais pas si ça me rassure ou pas…. mais toujours est-il qu’on se met à faire un travail génial toutes les 2 : elle me propose des positions totalement WTF pour faire descendre bébé. Je lui dis ok ! Et je lui explique que je veux prendre mon temps. Autant pour ma fille, j’étais pressée qu’elle arrive et je pense qu’on n’a pas bien géré sa descente, ce qui a sans doute valu toutes ces complications. Autant là, je sais que c’est mon dernier bébé alors je veux profiter de chaque instant, me souvenir de tout ça et vivre à fond ce moment magique. En gros, je ne veux pas pousser, je veux que cet enfant arrive par lui-même, sans aide de personne.
10 heures : Je suis à 8…. On continue les poses chelou…. Bébé pousse, il veut sortir !
11H30 : Dilatation complète. Encore une fois, on prend notre temps. Pas question d’être instrumentée, d’être malmenée et traumatisée. Bébé prendra le temps qu’il lui faut pour arriver mais c’est lui tout seul qui fera le boulot. Bon un peu moi aussi mais c’est lui la priorité.
12 heures : On commence à pousser. Effectivement, je sens absolument tout, sauf la douleur des contractions. Je sais exactement où bébé se situe dans le bassin, j’arrive à déterminer sa progression et ce que je dois faire pour l’aider à avancer. Nadia me guide à merveille. Un vrai travail d’équipe. Je suis gonflée à bloc pour la dernière ligne droite.
12H21 : Après quelques poussées contrôlées, bébé est enfin là. Je ne vais pas vous mentir, j’ai eu mal au moment du passage final mais en un instant, tout s’est dissipé. J’ai déjà oublié la douleur.
Je suis KO mais tellement heureuse et fière de cet accouchement que j’en oublie de regarder le sexe de bébé. C’est étrange mais à ce moment précis, savoir si c’est un garçon ou une fille m’importe peu. Tout ce que je retiens, alors qu’on me pose un petit bébé couvert de vernix sur la poitrine, c’est qu’on a fait du bon boulot tous les 2. On n’a pas eu besoin d’instruments, d’appeler le médecin ou faire quoique ce soit de traumatisant. On l’a fait sans aide extérieure. On a réussi.
Je ne sais pas combien de temps dure ce moment mais c’est la voix de Nadia qui me sort de ma torpeur. Avec un immense sourire la caractérisant, elle demande si j’ai vu le sexe et si je suis contente.
Heu….. Non ! Vas-y fais voir? Oh punaise !!!!!!!
Ce n’est pas une fille avec un engin pareil. Quelle surprise. Moi qui était persuadée attendre encore une fille, je me suis bien plantée.
Doudou donne son prénom: « Il s’appelle W ». Ce moment est unique à mes yeux. Pour les 2 accouchements, j’ai tenu à ce que ce soit le papa qui donne le prénom à nos enfants. Après tout, il faut bien qu’il ait son rôle à jouer, sa part active dans la naissance aussi. C’est émouvant pour moi 😉
Bébé 2 reste quelques minutes en peau à peau sur moi. Je ne peux pas m’empêcher de le renifler, de l’observer. Lui, en revanche, n’est pas dans la bonne position pour croiser mon regard. Je suis un peu frustrée car l’échange de regards avec ma fille avait été d’une telle intensité que je voulais revivre la même chose une 2ème fois. Pareil pour cette odeur unique de bébé qui vient de naitre… Je voudrais retrouver cette effluve du premier accouchement et en fait non. Mon fils ne sent pas ma fille !
Bébé W est ensuite emmené dans la pièce à côté, avec son papa, pour les premiers soins. C’est là que je réalise qu’un bébé n’est pas l’autre, qu’une grossesse n’est pas l’autre et que je vais désormais vivre une nouvelle maternité complètement différente de la première.
Est-ce que c’est parce que c’est un garçon ? oui, sans doute.
Est-ce que c’est parce que chaque enfant est unique et a sa propre personnalité ? oui, sans doute aussi.
Est-ce que c’est parce qu’en tant que dernier bébé, j’ai envie d’en profiter d’avantage, en pleine conscience ? oui, certainement aussi.
En tous cas, je viens de vivre l’accouchement que j’avais toujours voulu. Celui qu’on vous décrit dans les livres: Sans douleur mais en sentant toutes ces sensations uniques et magiques. Sans aide extérieure mais avec une vraie coach qui vous guide dans la bonne direction.
Je ne sais pas comment décrire cette matinée du 13 juillet pour vous en laisser percevoir toute l’intensité mais en tous cas, c’était un très bel accouchement et je suis heureuse et fière de clôturer les épisodes maternité sur une note si positive.
Je souhaite, en tous cas, à toute future maman de vivre un aussi bel accouchement que celui-ci.
Racontez-moi vos expériences d’ailleurs, je suis curieuse de voir comment chacune d’entre vous a vécu la chose 😉
Bises
Une belle histoire !
Tu dois faire partie d’une minorité en donnant la possibilité au papa de choisir le prénom en toute liberté 😉
Bises à toute la famille ^^
Merci 🙂
En fait, on avait choisi ensemble le prénom mais je voulais que ce soit lui qui officialise la chose. Après, il aurait très bien pu dire n’importe quel prénom…. 😛
coucou,
pour mes 2 grossesses nous voulions avoir la surprise du sexe (enfin surtout le papa car moi je suis une grande curieuse et j’aurais bien aimé le connaître) mais finalement garder le suspens c’est une belle chose pour le moment de la naissance.
pour la naissance du second, c’est moi qui ai annoncé le sexe au papa… en effet, j’ai du attendre qu’il reprenne ses esprits après être tombé dans les pommes hahaha le guerrier a voulu voir arriver son bébé en face… bien lui en a pris !!! mais quel bonheur de lui dire « je te présente Rudy » 😉 pour le 1er il avait été plus « classique » en restant à mes côtés pour me motiver mais sachant que ce serait notre dernier, il voulait vivre l’expérience à fond en se mettant à côté de la sage-femme.
bisous à baby W
Alors donc ça existe pour de vrais les papas qui veulent voir le spectacle au premier rang?????
Le mien a été plus sage : il se savait trop émotif (pour ne pas dire chochotte) pour gérer ce genre d’expérience.
Quant à la révélation du sexe, disons que pour la première grossesse, on avait besoin de ça pour rendre le truc concret. Comme ma grossesse ne s’est vue qu’au 7ème mois bien tassé, on avait besoin d’autre chose à quoi se raccrocher (même si en vrai on a senti bébé bouger dès le 3ème mois).
Pour la seconde grossesse, qui était le vrai cadeau bonus, on a voulu à fond la carte de la surprise. C’était vraiment magique.
Peut être qu’à refaire, j’aurais gardé la surprise aussi la première fois.
Mais on ne refait pas l’histoire 😉
Bises à tes petits bouts aussi et chapeau à Papa qui a assisté aux premières loges même s’il n’a pas vu le final ^^
oui oui ça existe. mais il savait très bien qu’il pouvait à tout moment tomber dans les pommes. malgré ça il a voulu tenter et il n’est tombé dans les pommes « qu’au moment » où le bébé était moitié dedans, moitié dehors (dis comme ça je peux comprendre son état MDR).
chaque grossesse est en effet différentes et on les vit différemment aussi. mais le principal c’est qu’à la fin tout le monde se porte bien.
et vu mes petits bouts à l’heure actuelle, je me dis qu’on a quand même sacrément bien travaillé (1m86 et 1m77 MDR, mais ils ont 22 et 17 ans) oui oui ça passe très vite méfies-toi 😉
des bisous
OMG !!! Suis pas prête à voir mon petit truc mesurer 1m80 et avoir 17 ans…
Déjà quand je vois qu’en 1 mois, il a pris 10 cms, je balise, alors j’ose même pas imaginer la suite.
EN tous cas, bravo à ton mec pour son courage et à vous 2 pour les 2 grands gaillards 😀