Furikake = un bout de Japon dans ton riz

Hello la compagnie,

 

Alors ça y est, il paraît qu’on est déconfiné?

Pour vous, ça veut dire quelque chose? J’ai l’impression que chez certains depuis déjà quelques jours, ça sous-entend la fin de l’épidémie.

Pour moi, au contraire, ça veut juste dire qu’il faut redoubler de prudence parce qu’on a le droit de sortir donc de s’exposer d’avantage.

 

Bref, de mon côté, je n’ai pas l’intention de me balader comme si de rien n’était. Je vais continuer à rester dans ma campagne à occuper les enfants, travailler comme je peux et rester à l’écart de cette folie. C’est la santé de tous les gars !!!

 

Et je vais aussi continuer à bidouiller des recettes gourmandes pour ponctuer le quotidien de notes gourmandes voire exotiques, qui appellent au voyage sans bouger de la maison.

 

Aujourd’hui, je vous embarque au Japon (tiens tiens) avec une recette de Furikake. Furiquoi? C’est un accompagnement/ condiment typique qui donne à votre riz blanc les saveurs nippones qu’on recherche et notamment cette note Umami unique. On le saupoudre sur le riz, sur une omelette ou n’importe quoi d’autre et voilà, vous avez un plat tout bête transformé en véritable voyage au pays du soleil levant.

 

Pas de panique, cette recette se réalise avec ce que vous avez dans vos placards. D’ailleurs, la première fois que je l’ai réalisée, c’était justement avec mes fonds de placards, sans aucun ingrédient chelou. Donc, je vous livre ma recette pour les nuls qui n’ont rien en cuisine.

On y va?

 

 

 

Ingrédients

1 boite de sardines au naturel (ou à l’huile si vous n’avez rien d’autre)

1 gousse d’ail

1 cm de gingembre frais

1 cas de sauce soja

1 cas de sauce bbq

1 cas de coriandre

1 cas de Cognac (ou d’un alcool du même type)

 

On commence par ouvrir la boîte de sardines et jeter l’eau ou l’huile.

Si elles sont à l’huile, il faudra les éponger dans un sopalin pour retirer l’huile au maximum. Si elles sont à au naturel, cette étape n’est pas obligatoire. Elles sècheront dans la poêle.

 

Une fois que les sardines sont égouttées et/ ou séchées, on les jette dans la poêle et on va les faire revenir à sec. L’idée est d’émietter les sardines et les faire sécher pour qu’elles se transforment en une sorte de chapelure.

Il faut remuer sans cesse pour qu’elles n’accrochent pas.

Pendant ce temps, on émince une gousse d’ail et un petit morceau de gingembre préalablement épluché.

On jette l’ail et le gingembre dans la poêle. On continue de remuer.

Ensuite, on ajoute la sauce soja. On remue jusqu’à évaporation.

On procède de même avec le Cognac et la sauce barbecue (si vous êtes sage, je vous donne ma recette bientôt, c’est beaucoup trop facile pour ne pas la faire soi-même).

En fin de cuisson, on ajoute une belle cuillère de coriandre fraîche tout juste hachée.

Quand tout est bien cuit et bien séché, c’est prêt.

Il suffit de saupoudrer ce condiment sur un riz blanc, sur une omelette, sur une salade composée pour lui donner cette touche japonaise irrésistible…

 

 

Attention, haute addiction possible !!!

Du coup, je ne peux pas garantir que ça se garde longtemps même au frais. Chez moi, le bol de furikake ne passe pas le repas.

 

 

Et si vous cherchez d’autres recettes originales comme celle-là, je vous recommande vivement le blog de la génialissime Piment Oiseau. Elle fait des trucs foufous. Et c’est chez elle que j’ai été chercher l’inspiration de ce furikake.

 

A bientôt

 

Bises

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