Bonjour la compagnie,

J’espère que vous allez bien en cette rentrée (oui je sais on est déjà en décembre et la rentrée est bien loin mais comme je n’ai pas fait de come back début septembre, je me devais de placer ce mot avant qu’on passe directement en mode Noël).

Bref. Sans transition, je reviens vous voir au sujet de la médecine esthétique. Je sais que c’est LE sujet qui déchaine les passions en ce moment. Autant en bien qu’en mal d’ailleurs.

Alors, si je peux apporter ma pierre à l’édifice, c’est avec plaisir. D’autant qu’on a beau être en 2022, se dire ultra open sur plein de sujets, je vois bien que la médecine esthétique reste un sujet super touchy. Comme s’il y avait une certaine honte à avoir recours à des injections alors qu’un petit masque à la boue, ça passe. Il faut être belle naturellement, faire croire qu’on s’est réveillée fraiche comme la rosée du matin, sans avoir rien fait. Bande de mythos, on vous voit hein !

En ce qui me concerne, je n’ai aucun souci à dire que je vois ma Doc chérie environ une fois par an et vous raconter le protocole qu’elle me prodigue. Ce n’est pas une honte, au contraire, si ça peut aider certaines personnes prises de complexes de s’en débarrasser, aussi facilement qu’avec un peu de botox ou d’acide hyaluronique, alors tant mieux. NB : Je ne dis pas « c’est bien faites vous toutes injecter », je dis juste « aidons nous à se débarrasser des complexes quand on en a ».

Pour vous poser le décor, quand je vais chez ma Doc chérie, on vérifie mes injections dans les cernes, comment le produit évolue, s’il migre etc. Et depuis cette année, on est passé à un peu (vraiment à peine) de botox dans le front et la ride du lion. J’avais essayé plus jeune et je n’avais pas aimé le rendu. Sans doute, j’étais trop jeune pour apprécier le côté lisse du haut de mon visage (moi qui suis super expressive avec mes sourcils et mes mimiques à tout va, c’était sûrement un peu trop radical pour l’époque). Clic pour voir tous les sujets traités ici.

Autre praticien, autre technique, autre résultat: A 43 ans, en revanche, je pense que ça n’est pas complètement déconnant d’avoir envie de prolonger un joli visage, à l’air reposé et détendu, sans excès. Surtout que ma problématique n’est pas tant de vieillir. Je veux juste arrêter d’avoir l’air fatiguée et soucieuse en permanence. Et ce n’est pas l’âge qui induit ça chez moi, c’est presque génétique, je dirais puisque j’ai cette mine fatiguée depuis l’enfance.

Donc, ma solution pour vieillir de manière harmonieuse et en douceur : combler mes cernes tous les 4 ans (pas moins et je vous expliquerai pourquoi), faire de la LED rouge régulièrement et un peu de botox depuis cette année (2 fois par an, ça suffit amplement). NB : Je vous renvoie à mes articles précédents sur ces thématiques. Je pense avoir traité toutes les questions en long, en large et en travers au fil de ces 4 dernières années (là). 

Aujourd’hui, le but de cet article est de vous dire comment ma pensée a évolué sur le sujet et de vous raconter mon dernier comblement de cernes qui remonte à cet été, soit 4/5 mois maintenant.

Donc, comme je le disais plus haut, j’ai envie de vieillir de manière subtile et progressive. C’est pourquoi, le fait d’aller voir ma Doc chérie est devenu un rituel annuel.

Cet été, lorsqu’on s’est vue pour faire le point sur mes cernes, elle a admis qu’on pouvait (enfin) songer à une petite correction dans le cerne gauche. Le produit avait perdu en densité par rapport à l’autre œil, ce qui créait une asymétrie (et moi ça commençait à m’agacer sérieusement: tu sais le syndrome du bouton au milieu du front, tu vois plus que lui, toute la journée. Bon, ben mon cerne asymétrique était devenu mon bouton au milieu du front).

On a donc procédé à une nouvelle injection d’acide hyaluronique dans les 2 cernes de sorte que je retrouve un regard frais, repulpé et surtout à peu près symétrique. 15 jours plus tard, le résultat était quasi définitif. Et c’est à ce moment là que je me suis demandé s’il ne fallait pas que je rajoute un peu de produit pour avoir vraiment des cernes complètement « flawless ».

Je vous montre l’évolution en photos et vous me direz en commentaire ce que vous en pensez.

Cette photo n’est pas géniale en termes de qualité mais c’est la seule que j’ai trouvée pour vous montrer un avant, parlant. Clairement, pas de gros souci par rapport à l’origine du complexe (en 2018) mais on voit bien l’asymétrie entre les 2 yeux. On dirait qu’un canal s’est creusé au milieu de mon cerne gauche (le droit sur la photo).

Photo prise le jour de l’intervention, quelques minutes après la sortie du cabinet. No make up. No filtre. No retouche. Si vous regardez bien, vous verrez comme un petit bouton rouge sur chaque joue. C’est là que se fait le point d’entrée de la canule. Je suis un peu rouge et légèrement gonflée aussi, c’est tout à fait normal. Mais, au moins je suis symétrique ahah 😛

Photo prise le lendemain. Toujours aucun make-up, pas de filtre ni de retouche. On voit toujours le point d’entrée de la canule sur ma joue droite (à gauche pour vous). Forcément, il faut le temps que le trou cicatrise, ça dépend de la qualité de votre peau mais globalement c’est l’histoire d’un jour ou 2, sans aucune éviction sociale et ça c’est cool. On voit déjà que j’ai dégonflé et que je ne suis plus rouge. J’ai juste bonne mine sans pouvoir dire d’où ça vient.

Et enfin, photo prise à J8. Le résultat n’est pas encore définitif. En vrai, 5 mois plus tard, je ne vois aucune différence avec cette photo. On voit bien que le produit s’est un peu déplacé pour trouver sa place plus ou moins définitive. Un léger creux est revenu mais plus harmonieux que sur la photo avant. Ce n’est pas un résultat spectaculaire mais c’est très naturel. Sur cette photo, je n’ai toujours pas de make-up (sauf du mascara) mais j’ai un bon coup de soleil sur le nez et toutes mes taches de rousseur en alerte. 

Au regard de ces photos et de mon ressenti au quotidien, je suis tout à fait honnête avec vous, cette fois-ci, je trouve le résultat moins waouh! qu’il y a 4 ans. Mais j’ai finalement décidé de ne pas en rajouter et de m’accepter telle quelle.

Voici les raisons de ma Raison:

• * D’abord, je suis consciente que j’ai 4 ans de plus qu’il y a 4 ans (merci Captain Obvious pour ce raisonnement incroyable de pertinence).
• * 2 enfants de plus aussi dont un qui ne fait toujours pas ses nuits (ou plutôt les miennes) donc la mine fatiguée, c’est cadeau avec ou sans injection.
• * Ensuite, je ne sais pas si dans la durée, c’est très bon d’accumuler autant de produit dans mon corps et spécialement dans mon visage. On a bien vu que chez moi, le produit injecté tient trèèèèèèès longtemps. Le produit ne se résorbe jamais complètement, contrairement à l’idée générale qui est véhiculée. Mais comment le corps accepte t’il sur une longue échéance ce genre de produits? Ne peut-il pas y avoir des effets secondaires qu’on ne maîtrise pas encore, sur la santé notamment?!
• * Enfin, parlons loi de la gravité: Je me suis beaucoup documentée auprès de médecins esthétiques américains (on trouve plein de vidéos passionnantes sur YT, si vous comprenez bien l’anglais). Ces derniers semblent confirmer aujourd’hui que les produits injectés ne se résorbent pas complètement. C’est à la radio qu’on s’en rend compte. Selon Newton, on subit tous la loi de la gravité alors pourquoi les fillers qu’on nous injecte feraient exception. En gros, le produit va finir par migrer vers le bas ou ailleurs, là où on ne lui pas demandé de s’installer et à la fin le résultat n’est pas joli joli. Il existe des cas où le produit a migré derrière le globe oculaire provoquant des gonflements et des douleurs à la patiente. On voit aussi (plus souvent) des personnes chez qui le produit a créé un petit boudin au niveau des joues car au fil du temps, il s’est affaissé. On en voit aussi beaucoup avec des bajoues plus lourdes car le produit injecté dans la jawline a fini par tomber en créant un effet de masse à l’opposé de ce que la patiente recherchait. C’est à cause de ça qu’une Courtney Cox se retrouve avec un visage étrange au lieu d’être rajeuni.

Bref, vous l’aurez compris, ce n’est pas très réjouissant, tout ça. Mon visage n’est pas une poubelle qui va garder toute sa vie des traces de fillers à des endroits tout à fait random. J’ai donc fait le choix d’être un peu plus réfléchie et raisonnable (sur du long terme) et d’y aller molo avec les injections.

Je ne veux pas un visage lisse, parfait et sans expression. Je ne veux pas le même visage que tout le monde, respecter les codes et les tendances actuelles. Je veux un visage qui évolue avec le temps, y aller tranquillement pour accepter les changements qui vont inévitablement s’opérer dans ma vie de femme et de maman. Je veux rester moi et me reconnaître dans le miroir encore longtemps. 

Si je dois en passer par des cernes comblés mais pas parfaits, ça me va. Et je vous jure en écrivant cela, il n’y a pas un matin sans que ça me titille d’aller rajouter une petite seringue (aller juste une quoi). Mais je sais être raisonnable et c’est cette raison qui reprend le dessus tous les matins quand j’applique mon anticernes. 

Voilà où j’en suis aujourd’hui sur le sujet des injections.

Je vais me pencher prochainement sur les nouveautés non invasives comme le Morpheus8 dont j’entends beaucoup de bien. Je vous en parlerai bien évidemment quand j’en serais là.

En tous cas, gardez bien à l’esprit que je ne vous pousse pas à la consommation de fillers ou de médecine esthétique. Mais comme le sujet vous passionne et qu’il ne se passe pas une semaine sans qu’on me demande les coordonnées de ma Doc chérie, il est important que je vous livre aussi toute l’étendue de ma réflexion et l’évolution, le cheminement de ma pensée au fil du temps.

Si vous avez des questions, je réponds en commentaire, par mail, sur Insta etc…

NB : Non, je ne donne toujours pas les coordonnées de ma Doc Chérie en commentaire. Please n’insistez pas 😉

Bisous