Retour sur un week-end fou de Rock en Seine 2024

Olala mes amis,

 

Je reviens après 15 jours un peu intenses (doux euphémisme de la vie qui décide des trucs de dingue pour toi alors que tu croyais être tranquillement embarqué sur une mer calme).

 

Bref ! Je ne suis pas là pour me plaindre. La vie est belle malgré tout…

 

Je reviens surtout pour vous raconter mon premier Rock en Seine.

Les premiers mots qui me viennent en tête : Grosse Claque !

 

 

C’était à la hauteur de toutes mes espérances les plus folles : ambiance très sympa, bonnes vibes, groupes en feu (pour ceux que j’ai vus en tous cas), organisation vraiment au top avec des stands food et drinks vraiment variés et quali. Peu de queue à chaque fois, que ce soit pour entrer dans le parc ou commander à manger, partenaires triés sur le volet en adéquation avec le concept…

 

Vraiment, j’ai trouvé l’expérience très friendly et digne d’un Coachella. Je comprends pourquoi certains parents emmènent leurs enfants même petits. Il y a de quoi faire pour eux aussi (scène mini rock, jeux, stand pour acheter un casque réducteur de bruits…).

 

Autant vous dire que ce premier opus m’a convaincue d’y retourner l’année prochaine. Et comme souvent, je me demande pourquoi, je n’ay avais pas été avant… 

 

Et sinon, petit récapitulatif des groupes que j’était venue voir spécialement et qui ne m’ont pas déçue :

 

Mais d’abord, petit look de rigueur 😛

 

 

PJ HARVEY :  Evidemment, la Queen ! Elle n’était pas aussi VNR que la Polly Jean des grandes années mais son show était tout en nuances, une communion avec le public, un véritable maître spirituel venu aspirer l’énergie du public pour mieux nous la rendre en chanson, toujours sur le fil avec cette fragilité et cette force à la fois, dans la voix. Peut-être que certains auront trouvé ça trop chamanique pour rentrer dedans mais moi j’ai apprécié avec un grand A (ou plutôt un grand PJ). 

 

 

THE PIXIES : Alors eux, c’est compliqué à expliquer. Je les ai vu tellement de fois et à chaque fois, c’était tellement mauvais que j’y suis un peu allée à reculons. Surtout quand on se rappelle qu’ils sont venus en dernière minute en remplacement de THE SMILE… Avec l’égo de Monsieur Franck Black, c’était « ça passe ou ça casse ». Dur de passer avec Monsieur Thom Yorke. Et bien, contre toute attente, c’était dingue. Ils ont certes joué le set attendu avec tous les grands tubes du groupe (et bâclé de manière très significative Where is my mind) mais il y avait une énergie folle et on a même vu un sourire s’esquisser sur le visage du frontman qui est pourtant capable de jouer dos à la scène s’il n’est pas d’humeur. 

 

BLONDE REDHEAD : Grosse surprise. Je ne connaissais le groupe qu’en écoute tranquille à la maison. Je n’avais aucune idée de ce que ça pouvait donner sur scène. Donc agréable surprise car la voix de Kazu, la chanteuse est aussi belle et délicate en vraie qu’on peut l’espérer (sans imaginer que cela soit possible, surtout dans les conditions d’un festival où le groupe joue moins d’une heure). Et même la pluie qui s’est invitée sur la scène Cascade à ce moment-là n’a pas terni l’instant.

 

GHINZU : L’un des groupes belges des années 2000 avec l’énergie la plus communicative du festival. Je n’aurais jamais imaginé qu’ils emmènent autant le public dans leur délire et puis si. C’était fou, tout simplement ! Et si vous ignorez qui est ce groupe, écoutez moi absolument Dragster Wave en entier et fort sil vous plait. Voilà, là vous comprendrez l’univers de Ghinzu.

 

 

THE OFFSPRING : Encore un groupe sur lequel je n’aurais pas misé un franc (oui, je suis vieille j’ai des refs de vieilles mais Offpring aussi ils sont vieux d’abord). Pourtant, ils ont fait déplacé un monde impressionnant et ont tout donné. Très belle énergie bien que la voix et la musicalité restent un vrai sujet pour ce groupe dont la performance live n’a jamais été son fort.


THE KILLS : Je ne les avais jamais vus sur scène. Encore une belle découverte. Quelle complicité, quel dynamisme. Alors qu’ils ne sont que 2 sur scène face à des milliers de gens, ils ont réussi à nous emmener avec eux pendant une petite heure de pur rock brut et sans filtre. J’ai beaucoup aimé ! 

 

 

MASSIVE ATTACK : Set un peu en demi teinte, me concernant… Il y avait une grosse partie de la formation initiale présente sur scène : Daddy G et 3D, Horace (incroyable performance vocale du haut de ses 73 ans) et la merveilleuse Elisabeth Fraser qui nous servi un Teardrop absolument parfait et envoutant de bout en bout. Gros coup de cœur aussi pour la version live de Karmacoma.

En revanche, j’étais moins séduite par la scéno multipliant les messages militants et les visuels très durs à regarder (je rappelle qu’il y avait des enfants dans ce festival qui se veut familial) : course à l’armement, guerre en Ukraine et à Gaza, complotisme… Je veux bien que les artistes soient des vecteurs de communication mais j’ai regretté ce set trop chargé de messages dark, ce qui a un peu plombé l’ambiance (et je ne suis pas la seule à le penser).

 

 

GIANT ROOKS : Jolie découverte de ce jeune groupe allemand. Belle énergie, musique enjouée facile à suivre et qui donne envie de remuer le popotin. J’ai vraiment bien aimé 🙂 



ASTEREOTYPIE : Pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe français « atypique » (j’avoue j’étais là par hasard mais je n’ai pas regretté), le projet est né en 2010 dans le cadre d’un atelier éducatif pour les jeunes artistes atteints de troubles du spectre de l’autisme. Il est ressort des textes bruts et très décomplexés comme « Aucun mec ne ressemble à Brad Pitt dans la Drôme », « Que la biche soit en nous » ou encore « Du vélo à Saint Malo, du Kayak à Saint Briac » servis sur des riffs franchement punks et tranchants comme on aime.   

 

Voilà dans les grandes lignes mon ressenti sur ce festival. Merci Rock en Seine pour ces 2 jours de folie. Merci pour l’énergie, merci l’ambiance, merci pour la bonne humeur et merci pour la bonne musique.

 

RDV l’année prochaine, c’est sûr, comptez sur moi 😉

 

 

 

 

 

 

   

 

 

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